Aleteia logoAleteia logoAleteia
Jeudi 28 mars |
Aleteia logo
Belles Histoires
separateurCreated with Sketch.

La formidable épopée d’une famille aux quatre coins du monde

en allant vers l’extrême sud de la Patagonie

© Famille Bru

En route vers l'extrême sud de la Patagonie.

Domitille Farret d'Astiès - publié le 27/07/18

Partis le 1er août 2017, Agnès et Laurent Bru ont parcouru le monde avec leurs trois enfants. Une aventure haute en couleurs sur laquelle ils reviennent pour Aleteia.

Réjouissez-vous ! L’article que vous allez lire est entièrement gratuit. Pour qu’il le demeure et soit accessible au plus grand nombre, soutenez Aleteia !

Je fais un don*

*avec réduction fiscale

7.000 kilomètres à vélo et une douzaine de pays, du Canada à la Thaïlande en passant le Pérou, la Nouvelle-Zélande, le Vietnam, le Cambodge, la Bolivie… Des paysages et des terres lointaines que Agnès et Laurent Bru, 44 et 43 ans, ont parcouru avec leurs trois enfants : Cyprien, 12 ans, Joséphine, 10 ans, et Solène, 7 ans. Partis le 1er août 2017, ils sont rentrés le 10 juillet dernier, soit près d’un an d’aventure. Agnès et Laurent avaient déjà fait un premier tour du monde à vélo en 2003, en guise de voyage de noces. Une épopée de 12.000 km en amoureux qui les a poussés à aller plus loin quinze ans plus tard avec leurs enfants. « Nous nous sommes promis de le refaire en famille, persuadés de la richesse que c’était. Cela a été très dense et riche, merveilleux d’expériences en famille. Nous avons découvert en nos enfants des ressources insoupçonnées », confie la mère de famille à Aleteia. « Nous sommes certains que le vélo est la meilleure manière de voyager car il n’y aucune barrière entre nous et les grands espaces ». Une proximité qui permet de sentir le vent en Patagonie, de contempler en direct les animaux en Tasmanie, de rencontrer les gens de manières assez immédiate. « Ce qu’on en retire, c’est la richesse de la rencontre ».

en-patagonie-entre-rivic3a8res-et-glaciers
© Famille Bru
En Patagonie, entre rivières et glaciers.

Pourtant, tout n’a pas toujours été simple. Cyprien, leur aîné, a eu un accident sur la route en Patagonie. Le froid, la chaleur torride, l’ascension d’Arequipa au Pérou, le delta du Mékong au Vietnam… Autant de réalités qui auraient pu être des obstacles mais qui ont contribué à souder la famille. « Avec mon épouse, nous sommes cadres, donc assez pris par notre travail », explique Laurent. « Nous avons un rythme de vie soutenu. Prendre une année a été l’occasion de se retrouver véritablement et d’aller beaucoup plus en profondeur dans la connaissance de nos enfants. Cela a renforcé nos liens ».

Former une mémoire commune

Une aventure qui a permis à des passions de se révéler. Cyprien, l’aîné, a découvert l’univers de la pêche. Ses deux sœurs, elles, sont devenues incollables sur les oiseaux exotiques, notamment grâce aux outils numériques emportés dans les bagages familiaux. À défaut d’encyclopédies, difficiles à transporter lorsqu’on voyage léger, les baroudeurs avaient embarqué sur leur porte-bagages des outils numériques, qui ont permis aux enfants d’apprendre les langues (anglais et espagnol) au cours de leurs pérégrinations mais également de continuer à s’instruire au fur et à mesure. Leur blog, conçu au départ comme un outil pédagogique afin qu’ils puissent narrer leurs aventures, a également été un formidable moyen de communication avec famille et amis. Une aventure qui a permis à la fratrie d’ouvrir les yeux sur le monde : « Les enfants ont beaucoup aimé la Patagonie, où nous pédalions entre les glaciers et les fjords. En Amérique du sud, nous étions immergés dans les grands espaces. Ils ont aussi été très marqués par les familles qui nous ont accueillis ».

en-arrivant-sur-laltiplano-pc3a9ruvien-c3a0-4000m-daltitude
© Famille Bru
En arrivant sur l'Altiplano péruvien, à 4.000 mètres d'altitude.

Une aventure possible notamment grâce à la confiance des enseignants qui ont cru au projet. « On ne l’aurait pas fait si l’école et le collège ne nous avaient pas accompagnés », affirme Agnès, qui s’était préalablement penchée sur les programmes scolaires. Chacun des enfants a ainsi pu progresser selon son niveau au cours de l’année. Victoire, chacun d’entre eux passe dans la classe supérieure l’an prochain !




Lire aussi :
Une famille parcourt 18 000 km pour serrer le Pape dans ses bras

Une expérience forte qui est aussi une expérience de foi. Célébration avec des chrétiens baptistes aux États-Unis, messe en khmer au Cambodge… Des événements marquants qui ont marqué leur expérience de foi. « Quand on est au milieu de grands espaces, cela pousse à la louange. Nous avons eu l’occasion de pas mal chanter et prier sur nos vélos ». Noël en Patagonie, Triduum pascal à Saïgon… Pour Agnès, « cela fait réaliser que l’Église est universelle ». Et Laurent de conclure : « J’ai le sentiment que nous avons beaucoup plus besoin les uns des autres aujourd’hui. Nous avons posé un point de soudure fort dans l’histoire de notre famille. C’est un trésor pour nous ».

OLYMPUS DIGITAL CAMERA
© Famille Bru
Sud Thaïlande, près de la Malaisie.
Tags:
FamilleVoyage
Soutenez l’aventure missionnaire qu’est Aleteia !

Vous n’avez jamais fait un don à Aleteia ?  De grâce, faites-le, maintenant.
Aleteia se doit d’être gratuit : les missionnaires ne font pas payer l’évangélisation qu’ils apportent. Grâce à cette gratuité, chaque mois 10 à 20 millions d’hommes et de femmes - majoritairement des jeunes -, visitent la cathédrale virtuelle qu’est Aleteia. Mais vous le savez, si l’entrée de nos églises n’est pas payante, c’est parce que les fidèles y donnent à la quête.

Vous aimez Aleteia ? Vous voulez être de l’aventure missionnaire qu’est Aleteia ?

Alors, sans attendre, aujourd’hui même, donnez !

*avec déduction fiscale
FR_Donation_banner.gif
Top 10
Afficher La Suite
Newsletter
Recevez Aleteia chaque jour. Abonnez-vous gratuitement