Cela n'arrive que deux fois par an : ce dimanche, les prêtres célèbreront la messe vêtus de rose. Cette couleur est réservée au 3e dimanche de l'Avent et au 4e dimanche de Carême. Que signifie ce rose si rare ?
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Les couleurs liturgiques, fixées lors du Concile de Trente (1563), portent en elle la signification spirituelle des temps liturgiques : nous sommes entrés dans le temps de l’Avent, dont la couleur est le violet. Que vient donc faire ce rose intempestif ?

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Sous le signe de la joie
Comme le Carême, l’Avent est un temps de pénitence, ce que signifie le violet auquel ces deux temps sont associés. Ainsi le rose, teinte plus claire, marque l’adoucissement de la pénitence par la joie de la fête à venir : Pâques pour le Carême, qui célèbre la résurrection du Christ, et pour l’Avent, bien sûr, la Nativité de Jésus, dont nous sommes invités à nous réjouir par anticipation ce dimanche.
Le 3e dimanche de l’Avent est ainsi appelé Gaudete, « réjouis-toi », exhortation qui rythmera la totalité de la messe à travers les lectures et les chants. « Jubilez, criez de joie ! » chantera-t-on avec Isaïe, « soyez dans la joie », dira-t-on avec saint Paul. Si le rose est la couleur de la joie à venir, le jour tant attendu de Noël, lui, sera blanc, couleur de la fête et de la joie advenue.

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