Quoi qu’il fasse, a affirmé le successeur de Pierre, l’homme est toujours débiteur envers le Seigneur qui aime « infiniment plus » que ce que l’homme peut faire. En enseignant le Notre Père, le Christ demande de traduire cet amour reçu en une relation “nouvelle” avec les autres. « Le Dieu bon nous invite à être tout aussi bons ». Ainsi, a-t-il poursuivi, la grâce de Dieu est « abondante » mais aussi « exigeante ». « L’amour appelle l’amour, le pardon appelle le pardon », a insisté l’évêque de Rome.
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Avec le Notre Père, Jésus Christ introduit la « force du pardon » dans les relations humaines. Pour le Pape, « tout ne se résout pas par la justice » et chacun peut être appelé à « aimer au-delà de ce qui est dû », pour recommencer une « histoire de grâce ». Le Christ remplace donc l’antique loi du talion par la « loi de l’amour ». Chaque chrétien a donc la « grâce » de pouvoir transmettre ce qu’il a reçu « de plus précieux », c’est-à-dire le pardon reçu de Dieu.