Si les artistes font tout pour transmettre des émotions à travers leurs créations, il leur est impossible d’en peindre l’effluve. Libre alors aux meilleurs parfumeurs d’imaginer des senteurs pour des chefs-d’œuvre. Sous l’impulsion de ses créateurs Victoire de Taillac et Ramdane Touhami, la prestigieuse marque de parfum Buly a invité huit grands nez issus d’illustres maisons de parfum à imaginer l’odeur d’un chef-d’œuvre. Une première dans l’histoire de la parfumerie française.
![saint joseph](https://fr-staging.aleteia.org/wp-content/uploads/sites/6/2018/11/web-georges-de-la-tour-saint-joseph-domaine-public.jpg)
Chacun des huit “nez” a ainsi pu choisir parmi les 38.000 chefs-d’œuvre exposés au musée du Louvre celui qui lui tenait le plus à cœur afin d’y ajouter une dimension olfactive à l’expérience visuelle. Parmi les œuvres choisies se trouvent des sculptures comme La Victoire de Samothrace, la Nymphe au scorpion de Bartolini et La Vénus de Milo, ainsi que des peintures : La Baigneuse et La Grande Odalisque d’Ingres, Conversation dans un parc de Gainsborough, Le Verrou de Fragonard et… Saint-Joseph charpentier de Georges de La Tour. C’est Sidonie Lancesseur, qui travaille pour la Maison Robertet, parfumeur de Grasse (Côte d’Azur), qui a porté son choix sur cette dernière toile. Pour concevoir son parfum, appelé à résonner avec l’esprit de l’œuvre, la créatrice a mêlé bois, baies roses, verveine et cèdre. Une fragrance puissante que l’on peut retrouver, comme toute la collection, dans une boutique éphémère du musée du Louvre.
![PERFUME](https://fr-staging.aleteia.org/wp-content/uploads/sites/6/2018/08/web3-perfume-essence-fragrance-oil-parfum-mixer-maker-shutterstock_1155539386-sevenstock-studio-shutterstock.jpg?w=300&h=169&crop=1)
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