Jeudi 11 juillet, une violente explosion dans la ville de Qamichli a endommagé la façade de l’église syriaque-orthodoxe Sainte-Marie ainsi que des immeubles voisins. La télévision d’État syrienne a compté onze blessés. Sa sainteté Ignace Ephrem II Karim, patriarche d’Antioche et de tout l’Orient a confié s’inquiéter de voir la communauté chrétienne attaquée à nouveau. Il a souligné « l’atmosphère d’anxiété et de désordre » qu’a provoqué l’explosion de cette voiture piégée, qui vient à ébranler « la sécurité, la stabilité et la coexistence », dans cette ville de la Syrie à majorité kurde mais dans une région arabophone où vivent de nombreux chrétiens.

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Le patriarche a encouragé les chrétiens d’Orient à rester dans leur « patrie historique » et « implore les bénédictions du Seigneur sur Qamichli et toutes les villes de Syrie, dans l’espoir que la crise finira bientôt et que la paix et la sécurité reviendront en Syrie. » À l’hebdomadaire La Vie, Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l’Œuvre d’Orient, a déploré une situation locale où les chrétiens seraient pris entre le marteau djihadiste et l’enclume kurde.

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