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Du haut de ses 22 ans, le Colombien Egan Bernal a enthousiasmé les fans de la petite reine dimanche 28 juillet en remportant la 106e édition du Tour de France. Et le Sud-Américain a encore plus épaté la galerie lorsque, une fois arrivé aux Champs-Élysées, il a échangé un geste de bénédiction avec son jeune frère Ronald devant des centaines de journalistes du monde entier avant de l’embrasser. Un geste effectué avec un naturel déconcertant vis-à-vis de l’adolescent dont il s’est beaucoup occupé enfant. Une complicité qui s’explique probablement parce que Ronald considère Egan comme son deuxième père et le surnomme d’ailleurs « Pasote » (ce qui signifie « grand-père »). On avait d’ailleurs déjà vu le père d’Egan, Germán, bénir son fils d’un signe de croix à l’issue d’une étape.
De todas las escenas del @letour_es, me quedo con la bendición de @Eganbernal, es una muestra de los valores de un líder y de sus méritos para ganar! pic.twitter.com/QhyaSXAvJH
— Edgar E. Martínez C., PhD (@edgamart) July 29, 2019
Inconnu du grand public il y a quelques semaines, Egan Bernal est le plus jeune vainqueur du Tour depuis 1909 et le premier Colombien à remporter la Grande Boucle. Décrit par ses pairs comme un homme de cœur, on lui prédit un bel avenir. Et chose amusante, le jeune prodige a grandi dans à Zipaquirá, une ville à 40 kilomètres au nord de Bogotá, perchée à 2.650 mètres d’altitude qui attire les touristes en raison de sa cathédrale de sel. Et son propre père a travaillé durant quelques années comme gardien de cet incroyable monument creusé à même le sel.