Comme il l’avait annoncé, le prince Charles s’est joint aux fidèles place Saint-Pierre pour la canonisation du cardinal Newman. Accompagné de treize parlementaires britanniques et de Rehman Chishti, l’envoyé du Premier ministre pour la liberté des religions, l’héritier de la couronne britannique et futur chef de l’Église anglicane s’est retrouvé notamment aux côtés du président de la République italienne, Sergio Mattarella, de la conseillère fédérale suisse Karin Keller-Sutter, ou encore du vice-président de la République de Chine (Taïwan), Chen Chien-Jen.
À l’occasion de sa venue à Rome, le prince de Galles a signé lui-même un article du quotidien du Vatican l’Osservatore Romano publié dans l’édition du 13 octobre. “La canonisation de John Henry Newman est un motif de célébration, non seulement pour les catholiques ou pour le peuple britannique, mais pour tous ceux qui “tiennent aux valeurs qu’il inspire”, a souligné le futur roi d’Angleterre. Pour le prince de Galles, le plus célèbre converti anglais “savait défendre sans accuser, ne pas être d’accord sans manquer de respect” et surtout il voyait les différences comme des lieux de rencontre plutôt que d’exclusion”, a-t-il déclaré.
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Son engagement d’abord en tant théologien anglican et ensuite catholique a impressionné même ses adversaires par son intrépide honnêteté, sa rigueur sans faille et son originalité de pensée”, a écrit le Prince Charles. “Quelles que soient nos croyances ou nos traditions, nous pouvons être reconnaissants pour les dons, enracinés dans sa foi catholique, que Newman a partagés avec toute la société » a-t-il ajouté.