Alors que l’Église fête cette année le 1.600e anniversaire de la naissance de sainte Geneviève, le diocèse de Paris a imaginé deux balades parisiennes, l’une rive droite, l’autre rive gauche, dans les pas de sainte Geneviève. Une belle manière de (re)découvrir Paris seul, à deux ou en famille.
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Après de longues semaines à jongler entre le travail, l’école, les devoirs des enfants, les goûters d’anniversaire, les départs et retours de vacances, les dîners et autres réjouissances de la vie quotidienne, vous avez enfin réussi à bloquer une après-midi pour passer du temps en famille. Pourquoi ne profiteriez-vous pas de la fraîcheur de février pour découvrir Paris en compagnie d’une sacrée sainte ?
À l’occasion de l’année jubilaire consacrée à sainte Geneviève, le diocèse de Paris propose deux balades, l’une rive droite l’autre rive gauche, dans les pas de sainte Geneviève. Née à Nanterre au Vᵉ siècle et devenue patronne de la ville de Paris, elle a marqué l’histoire de la capitale par son héroïsme. Une histoire qu’il est possible d’appréhender encore aujourd’hui grâce aux vestiges qui témoignent de sa vie.
Rive droite
Départ : Saint-Étienne-du-Mont
La plus célèbre trace de sainte Geneviève à Paris est se trouve sans aucun doute dans l’église Saint-Étienne-du-Mont. À l’intérieur se trouve le grand sarcophage (qui contiendrait la pierre tombale de sainte Geneviève) ainsi que la châsse où sont renfermées ses reliques. Conservées dans le transept de l’église Saint-Étienne-Du-Mont, les reliques de la sainte ont connu une histoire mouvementée. Elles étaient à l’origine conservées à l’abbaye Sainte-Geneviève puis transférées dans la nouvelle église Sainte-Geneviève construite par Louis XV. L’ancienne, tombant en ruines — implantée juste à côté de Saint-Étienne-du-Mont — fut donc démolie. Seul le clocher, connu aujourd’hui sous le nom de « tour Clovis », fut conservé. Sous la Révolution, l’abbaye perd sa vocation religieuse et au XIXᵉ siècle elle se transforme en établissement d’enseignement.
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