Aleteia logoAleteia logoAleteia
Dimanche 19 mai |
Aleteia logo
Actualités
separateurCreated with Sketch.

L’extrémisme chrétien est « l’extrémisme de l’amour »

AFP 2020 02 23

ALBERTO PIZZOLI/AFP/East News

I.Media - publié le 23/02/20

Le Christ propose « la plus grande » révolution de l’histoire en demandant de passer de « l’ennemi à haïr à l’ennemi à aimer », a déclaré le pape François dans son homélie du dimanche 23 février. C’est à Bari (Italie) que le souverain pontife a célébré la messe de clôture de la rencontre « Méditerranée, frontière de paix » qui a rassemblée les évêques du pourtour méditerranéen.

Réjouissez-vous ! L’article que vous allez lire est entièrement gratuit. Pour qu’il le demeure et soit accessible au plus grand nombre, soutenez Aleteia !

Je fais un don*

*avec réduction fiscale

C’est au terme d’une rencontre de quatre jours entre évêques de la Méditerranée, à Bari (Italie) autour du thème « Méditerranée, frontière de paix », que le pape François est venu célébrer la messe de ce dimanche 23 février. Il est notamment revenu sur la révolution que propose Jésus : aimer ses ennemis et savoir les pardonner.

Devant une foule dense, le souverain pontife a ainsi commenté le passage de l’Évangile (Mt, 5, 38) où le Christ, dépassant la loi du Talion, demande à chacun d’aimer ses ennemis. De fait, l’amour de Jésus ne connaît « pas de frontières ni de barrières », a affirmé le pape François.

« Voici la révolution de Jésus, la plus grande de l’histoire : de l’ennemi à haïr à l’ennemi à aimer », a déclaré le souverain pontife. Le Christ demande en conséquence « l’extrémisme de la charité » car, « c’est l’unique extrémisme chrétien : celui de l’amour », a-t-il précisé.


Joueur d'echec

Lire aussi :
Faut-il vraiment aimer ses ennemis ?

Aimer son ennemi est une stratégie « perdante aux yeux du monde, mais gagnante aux yeux de Dieu », a expliqué le pontife. Mais pour autant, elle n’est pas « impossible », car « si le but avait été inaccessible, Dieu ne nous aurait pas demandé de l’atteindre », a déclaré le successeur de Pierre. « Aimer et pardonner, c’est vivre comme des vainqueurs », a martelé l’évêque de Rome. Au contraire, l’homme est perdant s’il lutte pour la foi « par la force ».

« Désarmer » son cœur

Dès lors, il faut choisir « l’amour, même s’il coûte, même s’il va à contre-courant », a-t-il demandé. Le souverain pontife a invité à ne pas se préoccuper « de la méchanceté des autres, de celui qui pense mal », mais plutôt à « désarmer » son cœur par amour du Christ. « Celui qui aime Dieu n’a pas d’ennemi dans le cœur », a-t-il rappelé à son auditoire.

Le pape François a ensuite exhorté la foule à demander « la grâce » de l’amour pour apprendre à pardonner. Il a aussi expliqué que la « culture de la haine » se combattait aussi en luttant contre la « culture de la lamentation », qui doit être remplacée par une « culture du don ».

Découvrez aussi dix histoires incroyables de pardons :

Tags:
AmourHoméliePape FrançoisPardon
Soutenez l’aventure missionnaire qu’est Aleteia !

Vous n’avez jamais fait un don à Aleteia ?  De grâce, faites-le, maintenant.
Aleteia se doit d’être gratuit : les missionnaires ne font pas payer l’évangélisation qu’ils apportent. Grâce à cette gratuité, chaque mois 10 à 20 millions d’hommes et de femmes - majoritairement des jeunes -, visitent la cathédrale virtuelle qu’est Aleteia. Mais vous le savez, si l’entrée de nos églises n’est pas payante, c’est parce que les fidèles y donnent à la quête.

Vous aimez Aleteia ? Vous voulez être de l’aventure missionnaire qu’est Aleteia ?

Alors, sans attendre, aujourd’hui même, donnez !

*avec déduction fiscale
Top 10
Afficher La Suite
Newsletter
Recevez Aleteia chaque jour. Abonnez-vous gratuitement