Bien que les sorties soient autorisées pour faire ses courses, nous sommes cependant tous invités à limiter nos déplacements. Une situation qui incite à accentuer nos efforts relatifs au gaspillage alimentaire : si nous profitions du confinement pour consommer moins et prendre le chemin de la sobriété heureuse ? Petit guide en trois étapes.
Lancée par Pierre Rahbi et reprise à son compte par le pape François, la sobriété heureuse est un style de vie empreint de modération et de simplicité. L’idée de se désencombrer, de ne plus amasser en prévision du lendemain peut être angoissante, surtout en ce temps d’incertitude. Au contraire nous dit le pape : « La sobriété qui est vécue avec liberté et de manière consciente, est libératrice. Ce n’est pas moins de vie, ce n’est pas une basse intensité de vie mais tout le contraire ; car en réalité ceux qui jouissent plus et vivent mieux chaque moment, sont ceux qui cessent de picorer ici et là en cherchant toujours ce qu’ils n’ont pas, et qui font l’expérience de ce qu’est valoriser chaque personne et chaque chose, en apprenant à entrer en contact et en sachant jouir des choses les plus simples » (Laudato Si’ n°223). En se débarrassant de ce qui nous encombre, nous avons l’esprit libéré pour mieux apprécier les choses. Nous pouvons mettre une dose de sobriété dans tout ce que nous consommons. Comment le faire pour l’alimentation ?