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« En ce vendredi de la Passion, l’Église se souvient des douleurs de Marie, Notre-Dame des Douleurs », a rappelé le chef de l’Eglise catholique. Il a énuméré les sept souffrances endurées par la Vierge : la prophétie de Siméon, la fuite en Egypte, la disparition de Jésus au Temple, la rencontre sur le chemin du calvaire, la crucifixion, la descente de la croix, la mise au tombeau.
« Nous devons la chercher »
« Il me fait du bien, tard dans la soirée, lorsque je prie l’Angélus, de prier ces sept douleurs en souvenir de la Mère de l’Église, Mère de l’Église qui dans tant de douleur nous a tous mis au monde », a confié le pape François. Ainsi, « dans la maternité de la Vierge, nous voyons la maternité de l’Eglise car elle reçoit tout le monde, bon et mauvais ».
L’évêque de Rome a rappelé que cette maternité, seul titre que la Vierge a reçu du Christ, a été assumé par Marie au point d’en avoir « le cœur détruit par la douleur ». « En tant que mère, nous devons la chercher, nous devons, la prier », a-t-il souligné.
« Prions pour les personnes qui nous aident »
Au début de la célébration, le Souverain pontife a dédié sa messe à tous ceux qui commencent à penser aux conséquences de la pandémie de coronavirus et « aux problèmes qui viendront ». « Prions pour les personnes qui nous aident aujourd’hui, mais pensent aussi à demain, pour nous aider tous », a-t-il demandé.
Comme chaque matin, le pape François a conclu sa messe par un temps d’adoration. Avant qu’il ne quitte la chapelle, l’antiphone Ave Regina Caelorum a été chantée par les rares personnes assistant à la célébration : « Adieu, ô toute belle, et prie le Christ pour nous ».
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