Dans ce texte de l’Évangile selon saint Luc, les femmes se rendent au tombeau, à l’aurore, au premier jour de la semaine. Elles sont alors les premiers témoins de la Résurrection du Christ. Paradoxalement, les deux disciples dont parle ensuite ce texte « partent tout tristes, alors qu’ils ont entendu la Bonne Nouvelle de l’annonce de la Résurrection qui leur a été transmise par les femmes le matin même », explique le père René-Luc. « Nous aussi, nous sommes souvent très tristes, alors que le message de la Résurrection et du Salut nous a déjà été donné », constate-t-il.
« Parfois, Jésus semble être absent, alors qu’Il est bien là »
Alors que les disciples ne reconnaissent pas Jésus, le père René-Luc dresse là aussi un parallèle avec notre propre attitude : « Nous aussi, souvent, dans les épreuves, nous ne reconnaissons pas Dieu à nos côtés. Parfois, Jésus semble être absent, alors qu’Il est bien là ». En cette période d’épreuve où nous sommes privés de l’Eucharistie, nous sommes invités à prendre conscience de la présence concrète de Jésus dans nos vies malgré nous : « Que ce petit jeûne redonne du sens à ce pain de vie extraordinaire ».

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