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Jugée inapplicable et irréaliste, la jauge de 30 personnes pour les célébrations religieuses ne passe pas pour les catholiques. En première ligne depuis quelques jours les évêques ont multiplié les déclarations jeudi pour dénoncer la légèreté du gouvernement dans son appréciation de la reprise des messes. Un rendez-vous a été fixé ce dimanche 29 novembre à 18h entre le Premier ministre, Jean Castex, et le président de la Conférence des évêques de France (CEF) Mgr Éric de Moulins-Beaufort. Il sera accompagné de Mgr Dominique Blanchet et Mgr Olivier Leborgne, vice-présidents, ainsi que deux autres évêques et du secrétaire général de la CEF, le père Hugues de Woillemont.
La CEF a également décidé de déposer un référé liberté au Conseil d’État dès ce vendredi matin, « les évêques estimant qu’ils ont le devoir de veiller à la liberté de culte dans notre pays ». « Puisse le recours au droit contribuer à apaiser les esprits », a précisé la CEF. « Il est clair pour nous tous que la messe ne peut pas devenir un lieu de combat et de revendication mais rester un lieu de paix et de communion ».
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