C’est une nouvelle qui commence bien l’année. “Le 1er janvier 2021, Mgr Moses Chikwe, et son chauffeur, Ndubuisi Robert, qui avaient été enlevés le 27 décembre 2020, ont finalement été libérés”, a affirmé Mgr Anthony Obinna, l’archevêque d’Owerri, au sud-est du Nigeria, dans un communiqué. À l’occasion de l’Angélus du 1er janvier, le pape François avait demandé de prier pour leur libération et pour que le Nigeria “puisse retrouver la sécurité, la concorde et la paix”.
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Mgr Anthony Obinna écrit avoir rendu visite à son évêque auxiliaire dans la soirée du 1er janvier. Ce dernier se sentait encore “très faible” en raison de “l’expérience traumatisante” qu’il a traversée, rapporte-t-il. L’archevêque n’a pas pu rencontrer le chauffeur. Blessé durant sa période de captivité, Ndubuisi Robert a été conduit à l’hôpital pour y être soigné.
Remerciant le pape François d’avoir demandé publiquement leur libération, l’archevêque précise qu’elle est intervenue juste quelques heures après l’Angélus du 1er janvier. Mgr Obinna a également tenu à adresser un “immense merci” à tous les chrétiens et toutes les personnes de bonne volonté qui ont prié ou exprimé leur solidarité.
Une insécurité grandissante
Théâtre régulier de violences et d’enlèvements, le Nigeria traverse une période particulièrement compliquée. “L’insécurité est à l’heure actuelle le plus grand manquement auquel la nation est confrontée”, avait dénoncé mi-décembre sur Facebook Mgr Ignatius Kaigama, archevêque d’Abuja, capitale du Nigeria, après l’enlèvement de centaines d’élèves par Boko Haram. “Le niveau des incidents et l’apparente impunité sont devenus inacceptables et ne peuvent être excusés, pour quelque raison que ce soit”.