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« Avant même sa naissance, notre enfant a déjà son armoire qui déborde de vêtements pour ses premières années ! », s’exclame Clémence, 40 ans, enceinte d’un quatrième enfant après deux filles et un garçon. « Nous avons déjà reçu beaucoup de cadeaux pour les aînés. S’ajoute à cela les vêtements hérités de cousins plus âgés ». Un constat qui l’amène, avec son mari, à se poser la question d’un don financier en lieu et place d’un cadeau de naissance. Un élan de générosité, de partage, à l’égard d’autres parents et enfants plus démunis, mais aussi un souci de freiner une tendance générale à la surconsommation et au gaspillage. Des associations telles que La Maison de Tom Pouce, La Maison de Marthe et Marie, les maisons d’accueil Magnificat, La Tilma… ont toutes vocation à héberger, soutenir et accompagner des femmes enceintes en difficulté.
Mais c’est un choix qui peut également s’avérer délicat ! En effet, certaines personnes éprouvent un réel plaisir à offrir un cadeau au moment d’une naissance et n’aimeraient pas en être privées, ni forcées à faire un don à une association qu’elles ne connaissent pas. C’est pourquoi Anaïs, à la naissance de leur troisième fille, a laissé toute liberté à ses proches en suggérant simplement à ceux qui le souhaitent de faire un don, tout en accueillant avec joie les attentions personnelles. « Je n’ai pas reçu la moindre critique et j’ai accueilli volontiers les cadeaux des personnes qui avaient tenu à en faire », confie-t-elle.
