Poursuivant son cycle d’enseignements sur la prière ce mercredi 20 janvier, le Souverain pontife s’est arrêté sur la prière pour l’Unité des chrétiens à l’occasion de la semaine dédiée à cette intention, qui se déroule cette année du 18 au 25 janvier. Il a rappelé le « testament spirituel » laissé par le Christ à la veille de sa Passion, lorsqu’Il prie « pour que tous soient un ».
Les efforts diplomatiques et les dialogues académiques ne suffisent pas.
La prière est « l’âme du mouvement œcuménique », a insisté le pape François. Il a donc invité à prier pour et si possible avec les autres chrétiens. Ces derniers, « avec leurs traditions, avec leur histoire, sont des dons de Dieu », a-t-il souligné.
Pour réaliser l’unité, a expliqué le successeur de Pierre, « nous ne nous suffisons pas à nous seuls », car l’unité est avant tout un « don » et une « grâce ». Dans cette perspective, prier pour l’unité est un « vrai remède », car « les efforts diplomatiques et les dialogues académiques ne suffisent pas ».
La racine de la désunion est en chacun
L’unité est un don qu’il faut demander pour soi, a expliqué le chef de l’Église, car chaque homme a en lui « un conflit déchirant : vouloir le bien et être enclin au mal ». Le pontife a souligné que c’est en cette désunion intérieure que se trouve « la racine de nombreuses divisions » dans la société.
Lire aussi :
Prière pour l’unité des chrétiens
La prière pour l’Unité consiste à « mettre de côté les particularismes » et est nécessaire dans une époque marquée par de nombreux conflits, a insisté l’évêque de Rome. Saluant les « nombreux pas en avant » faits ces dernières décennies, il a appelé à persévérer. « C’est un parcours que l’Esprit Saint a suscité et dont nous ne reviendrons pas ».
Prier signifie « lutter pour l’unité », c’est-à-dire s’opposer au diable qui est surnommé le « diviseur », a souligné le 266e Pape. La discorde, a-t-il insisté, le diable la fomente quand il « amplifie les erreurs et les défauts des autres ». Au contraire, Dieu « nous prend tels que nous sommes, différents, pécheurs ».

Lire aussi :
Que faire pour l’unité des chrétiens ?