S’il est important de ritualiser le moment du coucher d’un enfant, il n’est pas nécessaire de rester à ses côtés jusqu’à ce qu’il soit endormi.
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« Je n’en peux plus ! Baptiste a 2 ans et refuse de s’endormir tout seul ! Je suis obligée de lui tenir la main tous les soirs, cela peut durer une heure, je ne sais plus quoi faire ». Cri de détresse de Laure, 27 ans, jeune maman, qui rejoint celui de nombreux parents désemparés devant les réticences de leur enfant à s’endormir seul. L’injonction d’un « rituel d’endormissement » n’est-elle pas comprise de travers, au point de déséquilibrer le sommeil de nombreux enfants (et leurs parents) ? L’objectif premier du rituel n’est pas que l’enfant s’endorme, mais qu’il soit apaisé et rassuré à l’idée de se séparer, pour la nuit, de son père ou de sa mère. L’endormissement viendra alors naturellement.
Le train du sommeil
La qualité et le rythme du sommeil évoluent selon l’âge de l’enfant, mais ce qui ne change pas, c’est sa décomposition sous forme de cycles. Plus l’enfant grandit, plus la durée de chaque cycle augmente. Chez le nouveau-né, un cycle de sommeil dure en moyenne trente à cinquante minutes. Heureusement, il peut enchaîner plusieurs cycles ! Cependant, la mise en place du rythme circadien (cycle biologique de 24 heures, avec un jour et une nuit) est physiologique et se fait entre 6 et 12 mois. Jusqu’à cet âge, il est donc normal qu’un bébé se réveille la nuit. « Son corps n’est pas encore rythmé sur des cycles de 24 heures », précise le docteur Alain Benoit, pédiatre et auteur du livre Les vrais besoins de votre enfant (Albin Michel). Pour se représenter les cycles du sommeil, ce dernier invite à s’imaginer un « train du sommeil ». Chaque train représente un cycle et chaque wagon une phase de sommeil. Entre deux cycles, soit l’enfant se réveille, soit il enchaîne sur un autre cycle (un autre train du sommeil).
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