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Le vrai sens de la prière « Je vous salue Marie »

annonciation de CORTONE

© Collection Dagli Orti/Aurimages

La rédaction d'Aleteia - publié le 24/03/21

Bien souvent on récite "Je vous salue Marie" à la va-vite, sans penser vraiment à ce qu’on dit. La fête de l’Annonciation célébrée ce 25 mars est une occasion idéale de (re)découvrir son sens profond.

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« Quand je récite l’Ave Maria, les cieux sourient, les anges se réjouissent, l’univers est dans la jubilation… », disait saint François d’Assise. Comme lui, des millions de catholiques récitent quotidiennement la prière du Je vous salue Marie. Seulement, nombreux sont ceux qui n’en mesurent pas la profondeur. Pourtant, le Catéchisme de l’Église catholique donne un éclairage sur le sens de cette prière :

C’est à partir de la coopération singulière de Marie à l’action de l’Esprit Saint que les Églises ont développé la prière à la sainte Mère de Dieu, en la centrant sur la personne du Christ manifestée dans ses mystères. Dans les innombrables hymnes et antiennes qui expriment cette prière, deux mouvements alternent habituellement : l’un « magnifie » le Seigneur pour les « grandes choses » qu’il a faites pour son humble servante, et par elle, pour tous les humains (cf. Lc 1, 46-55) ; l’autre confie à la mère de Jésus les supplications et les louanges des enfants de Dieu, puisqu’elle connaît maintenant l’humanité qui en elle est épousée par le Fils de Dieu. (2675)

Ce double mouvement de la prière à Marie a trouvé une expression privilégiée dans la prière de l’Ave Maria :

« Je vous salue Marie »

La salutation de l’ange Gabriel ouvre la prière de l’Ave. C’est Dieu lui-même qui, par l’entremise de son ange, salue Marie. Notre prière ose reprendre la salutation de Marie avec le regard que Dieu a jeté sur son humble servante (cf. Lc 1, 48) pour nous réjouir de la joie qu’il trouve en elle (cf. So 3, 17b).

« Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi » 

Les deux paroles de la salutation de l’ange s’éclairent mutuellement. Marie est pleine de grâce parce que le Seigneur est avec elle. La grâce dont elle est comblée, c’est la présence de celui qui est la source de toute grâce. Marie, en qui vient habiter le Seigneur lui-même, est en personne la fille de Sion, l’arche de l’Alliance, le lieu où réside la gloire du Seigneur. Elle est la demeure de Dieu parmi les hommes (Ap 21, 3). Elle est toute donnée à celui qui vient habiter en elle et qu’elle va donner au monde.

« Tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de tes entrailles, est béni » 

Après la salutation de l’ange, nous faisons nôtre celle d’Élisabeth. Remplie d’Esprit Saint (Lc 1, 41), Élisabeth est la première dans la longue suite des générations qui déclarent Marie bienheureuse (cf. Lc 1, 48) : Bienheureuse celle qui a cru (Lc 1, 45) ; Marie est bénie entre toutes les femmes parce qu’elle a cru en l’accomplissement de la parole du Seigneur. Abraham, par sa foi, est devenu une bénédiction pour toutes les nations de la terre (Gn 12, 3). Par sa foi, Marie est devenue la mère des croyants grâce à laquelle toutes les nations de la terre reçoivent celui qui est la bénédiction même de Dieu, « Jésus, le fruit béni de tes entrailles ».

 « Sainte Marie, Mère de Dieu, prie pour nous… »

Avec Élisabeth, nous nous émerveillons : Comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? (Lc 1, 43). Parce qu’elle nous donne Jésus son fils, Marie est la Mère de Dieu et notre mère ; nous pouvons lui confier tous nos soucis et nos demandes : elle prie pour nous comme elle a prié pour elle-même : Qu’il me soit fait selon ta parole (Lc 1, 38). En nous confiant à sa prière, nous nous abandonnons avec elle à la volonté de Dieu : « Que ta volonté soit faite. »

« Prie pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort »

En demandant à Marie de prier pour nous, nous nous reconnaissons pauvres pécheurs et nous nous adressons à la « Mère de la miséricorde », à la toute sainte. Nous nous remettons à elle « maintenant », dans l’aujourd’hui de nos vies. Et notre confiance s’élargit pour lui abandonner dès maintenant, « l’heure de notre mort ». Qu’elle y soit présente comme à la mort en croix de son fils, et qu’à l’heure de notre passage elle nous accueille comme notre mère (cf. Jn 19, 27) pour nous conduire à son fils Jésus, en Paradis.

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Ave MariaPrièreVierge Marie
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