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L’inoubliable Ave Maria de Gounod par Léa Desandre à Notre-Dame

jeudi saint à notre dame de paris

© KTO TV - youtube

La chanteuse lyrique Léa Desandre.

Caroline Becker - publié le 01/04/21

Lors de la méditation de Pâques du Jeudi saint, présidée par Mgr Michel Aupetit dans la cathédrale Notre-Dame, la musique s'est élevée dans les voûtes de la cathédrale. Bach et Gounod étaient à l'honneur.

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C’est dans une cathédrale encore marquée par les blessures de l’incendie que Mgr Aupetit, archevêque de Paris, a présidé une méditation pour le Jeudi saint dans la chapelle du Saint-Sacrement. Pour l’occasion, musiciens et chanteurs de renom ont été invités à faire résonner leurs voix pour soutenir cette célébration qui commémore la dernière Cène du Christ et lavement des pieds.

La jeune chanteuse lyrique de 28 ans, Léa Desandre, accompagnée du pianiste Alexandre Tharaud, a interprété le poignant Ave Marie de Gounod composé sur le célèbre premier prélude de Jean-Sébatien Bach. Un hommage émouvant à la Vierge Marie, véritable reine du sanctuaire.

À leur côté, la violoniste Marina Chiche, avait interprété auparavant deux mouvements de la 2e Partita en ré mineur de Jean-Sébastien Bach. L’Allemande, dès les premières minutes de la méditation, alors que Mgr Aupetit et Mgr Chauvet, recteur de la cathédrale, regardaient avec intensité la croix du Christ. Puis la Sarabande, quelques minutes plus tard, pendant que l’archevêque lavait les pieds des personnes présentes.

La 2e Partita en ré mineur compte parmi les plus belles pièces du répertoire pour violon seul, notamment le dernier mouvement, la Chaconne finale, extrêmement longue (15min) qui comprend des passages d’une variété extraordinaire. « Il ne s’agit pas seulement de l’une des plus grandes pièces de musique jamais écrites, mais d’une des plus grandes créations de l’esprit humain. C’est une pièce spirituellement puissante, émotionnellement puissante, structurellement parfaite », déclarait le violoniste américain Joshua Bell en 2007.

Jean-Sébastien Bach, par la foi profonde qui marque chacune de ses oeuvres, semble avoir les honneurs à Notre-Dame de Paris. Il y a un an, le violoniste Renaud Capuçon avait déjà interprété un morceau de Bach lors de l’office du Vendredi saint célébré par Mgr Aupetit à la cathédrale. Il avait notamment déclaré : « C’est l’un des moments le plus spirituel et le plus humain de toute ma vie. Cette Notre-Dame éventrée devant nous, avec son toit ouvert et des gravats partout… Et nous, à peine cinq ou six personnes, un Vendredi Saint et à écouter du Péguy et du Bach (…), c’est un moment qui me marquera à vie ».

À la fin de la méditation, la maîtrise de Notre-Dame, dirigée par Henri Chalet, a interprété le Ubi caritas de Maurice Duruflé (1960). Une hymne de l’Église catholique, probablement écrite par l’évêque Paulin d’Aquilée au VIIIe siècle, et spécialement chantée lors du Jeudi saint.

Tags:
Jean-Sébastien BachMusique
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