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Les observateurs ont pris l’habitude de le surnommer le « Mozart de la théologie ». Après avoir grandi en Bavière (sud-est de l’Allemagne), dans une maison où la foi et la musique occupaient une place prépondérante, Joseph Ratzinger a été ordonné prêtre le 29 juin 1951, à 24 ans. C’était le même jour que son frère Georg, dont il est toujours resté très proche. Au mois de juin 2020, le pape émérite l’avait d’ailleurs visité pendant quatre jours à Ratisbonne, en Allemagne. Georg Ratzinger est décédé près d’une semaine plus tard.
Depuis le monastère Mater Ecclesiae où il vit depuis sa renonciation, Benoît XVI se tient à l’abris des regards. « Il lui semblait, ainsi qu’à moi – je peux le confesser ici –, qu’il ne lui restait que quelques mois, mais pas huit ans », a récemment reconnu Mgr Gänswein, son secrétaire particulier, dans des propos rapportés par le journal allemand Die Tagespost. S’il est devenu « devenue très faible et maigre », Benoît XVI semble encore posséder toutes ses facultés intellectuelles. Le 1er avril dernier, il a d’ailleurs partagé une réflexion sur la figure de Joseph – son saint patron -, à qui le pape François a choisi de consacrer une année spéciale.
