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Transmettre un bijou, un geste qui a du sens

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Laudate

Mathilde de Robien - publié le 01/06/21

Médailles de baptême, bagues de fiançailles, chevalières… De beaux bijoux en soi certes, mais dont la valeur s’accroît encore lorsque, portés par d’autres avant soi, ils véhiculent une histoire familiale. Ajustés, regravés, remontés, ils deviennent porteurs de sens, aussi bien pour la personne qui donne que pour celle qui reçoit.

Marque d’affection et de confiance de la part du donateur, honneur et fierté pour le bénéficiaire, la transmission d’un bijou n’est pas anodine. Bien au-delà de sa valeur vénale, un bijou de famille revêt une valeur affective, parfois même spirituelle, et s’inscrit dans la continuité de l’histoire familiale. Cependant, il n’est pas toujours évident de trouver à son goût de vieilles pierres ni à sa taille des bagues de géant. C’est pour accompagner ses clients dans une telle démarche que la maison Laudate, bijoutier-joaillier français au savoir-faire traditionnel, s’efforce de recycler des bijoux pour qu’ils durent plusieurs vies.

Faire graver une médaille de baptême

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Objet de dévotion au Christ, à la Vierge Marie ou à saint Joseph, signe d’appartenance à la grande famille des enfants de Dieu, la médaille de baptême est riche de symboles spirituels. Au-delà d’un signe d’affection, transmettre une médaille est une manière concrète de témoigner de l’amour du Christ et de transmettre la foi au nouveau baptisé. Hermance, 11 ans, est fière de porter la médaille qui appartenait à son arrière-grand-mère. Cette dernière a pris le soin de faire effacer son prénom et de faire graver celui d’Hermance à la place, ainsi que sa date de baptême, avant de lui en faire cadeau, en tant qu’aînée des arrière-petits-enfants. Une démarche que propose par exemple la maison Laudate.

Ajuster une chevalière

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Symbole familial, une chevalière armoriée est un bijou appelé à se transmettre de génération en génération. Seul hic, la taille des doigts diffère ! Comment porter la chevalière d’un grand-père dont les mains faisaient deux fois les vôtres ? La maison Laudate apporte la solution en réduisant (ou en augmentant) le tour de la bague. Une astuce à laquelle a eu recours Augustin, il y a quelques années, lorsque son oncle, par affection, lui a offert sa propre chevalière. Un bijou qui lui est cher et qu’il met tous les jours. Un bijou qui porte physiquement la marque des 50 années de mariage qui ont uni sa tante et son oncle aujourd’hui décédé, comme en témoigne la trace de frottement causée par l’alliance. « Un signe de leur mariage, qui m’encourage aujourd’hui dans le mien », confie-t-il. Un bijou qu’il sera heureux de transmettre un jour à un de ses enfants.

Remonter une bague de fiançailles

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Des fiançailles sont bien souvent l’occasion de donner une bague ou des pierres qui appartenaient à un aïeul. Une belle marque de confiance et d’accueil au sein de la famille envers la jeune fiancée. Cependant, il arrive que la monture se soit fragilisée avec le temps, ou se soit démodée. Pourquoi ne pas récupérer la ou les pierres pour monter une nouvelle bague ? C’est ce qu’a fait Quentin lorsqu’il a demandé Marie en mariage. En apprenant ses fiançailles, son grand-père lui a légué une pierre sertie sur une broche qui avait appartenu à son arrière-arrière-grand-mère. Quentin a alors fait monter le diamant en solitaire pour obtenir une bague unique, riche de l’histoire familiale, et originale, notamment dans la manière, vieille de 100 ans, dont avait été taillé le diamant. Son grand-père est fier d’avoir pu transmettre cet héritage familial et Marie, très touchée par cette marque de confiance et ce lien imperceptible avec cette lointaine aïeule.

La transmission d’un bijou comporte une part d’inconnu, et demande un certain lâcher-prise. Si le donateur sait à qui il donne, il ne sait pas, en revanche, à qui le bénéficiaire le lèguera à son tour. C’est ce qui fait toute la beauté de l’histoire d’un bijou, cette part de mystère qui échappe à celui qui le transmet. L’histoire de Madeleine illustre bien la fécondité de cette transmission jamais achevée, ouvrant malgré tout de belles perspectives : marraine de Joséphine, sa nièce née grande prématurée, elle lui a offert sa propre médaille de baptême. Joséphine n’a vécu qu’un mois et demi sur cette terre, et c’est sa mère qui porte désormais la médaille, lien puissant avec sa fille au Ciel. « Jamais je n’aurais imaginé que ma petite médaille ait un jour une telle valeur, et je me réjouis que ma sœur y trouve un réconfort, aussi minime soit-il », confie Madeleine. La maison Laudate, en donnant une nouvelle vie à un « vieux » bijou, permet à chacun de devenir un petit maillon de la grande chaîne familiale.

En partenariat avec Laudate

Laudate

Tags:
FamilleMédaille
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