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« J’ai fait le choix de l’amour », martèle Patricia Oddo. Ce choix, elle l’a posé le 5 octobre 1990, le jour où Jacky, son mari avec qui elle était séparée, a tué leurs deux enfants de 5 et 7 ans, avant de se suicider. Quelques jours à peine après le drame, lors de l’enterrement, Patricia prenait la parole devant l’assemblée pour expliquer qu’elle avait décidé, et réussi, à pardonner. « En laissant la place à la haine, à la violence, je ne pouvais pas vivre. Quand on ne pardonne pas, on se ferme à l’amour (…). Ce pardon m’a sauvé la vie », souffle-t-elle à Aleteia.
À Chartres où elle habite, Patricia Oddo est une habituée de la cathédrale, qu’elle connaît depuis son enfance. Elle s’y rend régulièrement pour y déposer un petit cierge, à la mémoire de ses enfants, Lucie et Sylvain. « Comment peut-on imaginer que l’amour n‘existe plus parce que le corps n’est plus là ? » s’interroge-t-elle. « Quand on a aimé ses enfants vraiment, sans conditions, on sait que l’amour est éternel… »