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Inlassable défenseur des droits humains, le père Stan Swam, 84 ans, est décédé lundi 5 juillet après neuf mois de détention. Accusé par les autorités indiennes de sédition et de complicité avec les rebelles maoïstes – des accusations qu’il avait systématiquement niées – le père Stan Swamy a consacré sa vie au service des minorités. « Stan était vraiment un prophète qui a vécu pleinement sa vie pour les autres, en particulier pour les adivasis, les dalits et les autres communautés marginalisées », ont salué les jésuites de la Province de Jamshedpur (Inde) dont il faisait partie.
Il a semé l’espoir dans le cœur de chacun.
« Alors qu’il était en prison, il a dit : “Un oiseau en cage peut encore chanter” et a semé l’espoir dans le cœur de chacun », reprend le texte écrit par le père Xavier Jeyaraj, responsable du Secrétariat pour la justice sociale et l’écologie (SJES) de cette province. « Aujourd’hui, c’est un oiseau libéré qui chante depuis le ciel, appelant chacun d’entre nous à garder vivant cet espoir d’une véritable libération de l’injustice, de l’oppression et du déni de droits ».
« Il s’est brisé et a souffert pour que d’autres puissent avoir la vie, la vie en abondance », souligne-t-il encore avant de lancer avec force : « Nous sommes convaincus qu’il ne sera pas “un spectateur silencieux, même depuis le ciel”. Il continuera à se tenir aux côtés de chacun d’entre nous pour nous aider à “dire la vérité au pouvoir” et à consacrer nos vies aux pauvres et aux marginalisés ».
