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Aujourd’hui, alors que nous étions arrêtés sur une aire près d’une double voie très passante, en haut d’une route escarpée, nous avons décidé de faire de ce point de chute notre lieu de repos. Cela avait l’avantage de bien nous placer pour redémarrer notre marche de l’après-midi.
Trois cyclistes, grimpant le col, aperçoivent la statue de saint Joseph, de loin. Ils décident de la saluer et font un détour pour la voir de plus près. Une personne de notre groupe va les rencontrer. Et nos trois cyclistes, en fait trois séminaristes en pèlerinage vers Saintes-Maries-de-la-Mer sont stupéfaits et émerveillés de savoir que saint Joseph est sur leur route, et veille sur eux. L’un d’eux, un pèlerin du M de Marie, s’exclame ému et tout étonné encore « j’avais entendu parler de cette Grande marche de saint Joseph, mais jamais je n’aurais pensé que nous la croiserions ! »
Ce soir, nous avions prévu de loger dans un camping. Le gérant nous a refusé l’entrée, parce qu’on n’avait pas le pass sanitaire exigé. Il n’a pas fallu beaucoup de temps, pour qu’une pèlerine, qui nous a rejoints pour cette journée de marche, propose aussitôt d’accueillir tous les pèlerins chez elle. Finalement, c’est dans une grande simplicité et avec beaucoup joie que nous nous sommes tous retrouvés à table. Nous avons quand même pu échanger ensemble malgré des plans contrariés. C’était l’occasion d’évoquer les merveilles que le Seigneur opère dans chacune de nos vies. Prions saint Joseph de continuer à nous envoyer des ouvriers à sa moisson !
