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Drame. Le corps sans vie d’un prêtre, le père Olivier Maire, a été retrouvé, lundi 9 août, à Saint-Laurent-sur-Sèvre (Vendée). L’auteur présumé, qui s’est présenté en milieu de matinée à la gendarmerie de Mortagne-sur-Sèvre s’est accusé de ce crime. Cet homme, réfugié rwandais, n’est autre que l’incendiaire présumé de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes en juillet 2020. Il avait été d’abord placé en détention provisoire avant d’être libéré sous contrôle judiciaire.
« Tout mon soutien aux catholiques de notre pays après le dramatique assassinat d’un prêtre en Vendée », a annoncé sur Twitter le ministre qui doit se rendre sur place en fin d’après-midi. Mgr François Jacolin, évêque du diocèse de Luçon, a partagé sa « profonde douleur et tristesse » suite à l’annonce de l’assassinat du père Olivier Maire. La Conférence des évêques de France (CEF) et la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref) ont tenu à assurer « de leurs prières ses parents, ses proches, les Missionnaires Monfortains, la communauté de la basilique Saint Louis-Marie Grignon de Montfort à Saint-Laurent-sur-Sèvres et toute la grande famille religieuse Montfortaine ».
Âgé de 60 ans, le prêtre était le supérieur provincial de la communauté religieuse des Montfortains à Saint-Laurent-sur-Sèvre. Il accueillait cet homme « depuis plusieurs mois », a indiqué une source policière à l’AFP, confirmant une information de Valeurs Actuelles. Pour mémoire les pères et les frères de la Compagnie de Marie (appelés Missionnaires Montfortains, ndlr) sont présents sur les cinq continents. Ils poursuivent le projet de leur fondateur, saint Louis-Marie Grignion de Montfort, évangéliser dans la proximité et l’attention à tous.
