Mardi 1er mars 2022
2 – En Ukraine, une Église orthodoxe russe “désorientée”
3 – Plus que survivre : une vie après l’abus
4 – Les martyrs oubliés d’Alexandrie au IVe siècle
5 – Fridolin Ambongo, la voix de l’Afrique au Conseil des Cardinaux
1Le prieur de Taizé appelle à la paix en Ukraine
Frère Alois, dans un texte publié par La Vie, rappelle les liens entre sa communauté oecuménique et l’ex-URSS, où Frère Roger s’était rendu plusieurs fois avant la chute du communisme. Au printemps 2018, la ville ukrainienne de Lviv avait accueilli des milliers de jeunes chrétiens pour une étape du « pèlerinage de confiance sur la terre” organisée par la communauté. En ce temps d’entrée en Carême marqué par la guerre en Ukraine, il invite les jeunes à ne pas désespérer, et rappelle les liens forts entre chrétiens de Russie et d’Ukraine, qui constituent un socle pour le retour à la paix. “Sur notre route vers Pâques, nous sommes soutenus par cette espérance : au-delà de la croix, par la Résurrection du Christ, Dieu a ouvert pour toute l’humanité un chemin de vie”, assure le prieur de la Communauté de Taizé.
La Vie, français
Une profonde crise secoue le monde orthodoxe depuis plusieurs années, avec la proclamation d’une Église autocéphale en Ukraine en 2019. La crise s’est accentuée depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, le 24 février dernier. En protestation contre le manque de réaction du Patriarche de Moscou face à Vladimir Poutine, dans certaines paroisses demeurées sous sa juridiction en Ukraine, son nom a été volontairement omis lors des liturgies dominicales. Le métropolite Onuphre, chef de l’Eglise orthodoxe ukrainienne demeurée liée au Patriarcat de Moscou, a diffusé un message ferme en affirmant sa loyauté à l’Ukraine et dénonçant une “guerre fratricide”. L’article d’AsiaNews décrit une Eglise orthodoxe russe “désorientée”, entre soutien aux militaires et malaise face à une opération militaire dont la violence surprend les Russes eux-mêmes. “Il n’y aura pas d’amour tant que nous nous détruirons les uns les autres”, s’attriste un prêtre d’une paroisse frontalière.
AsiaNews, anglais