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Marchant sur les pas de ses prédécesseurs Jean Paul II et Benoît XVI, le pape François s’est à son tour rendu ce dimanche 3 avril à la Grotte de saint Paul, dans la ville de Rabat (Malte). « Sauvés du naufrage, Saint Paul et ses compagnons de voyage ont trouvé ici pour les accueillir des païens au grand cœur, qui les ont traités avec une rare humanité, se rendant compte qu’ils avaient besoin d’un refuge, de sécurité et d’assistance », a souligné l’évêque de Rome dans cette grotte exiguë surplombée par une basilique.
Sa prière, brûlant appel à allumer le « feu de l’accueil », a résonné avec force dans le cœur des personnes présentes. En marge de cette prière, le Pape a salué des personnes malades et prises en charge par la Caritas, et des responsables religieux, réunis dans la basilique Saint-Paul.
Dieu de miséricorde,
dans ton admirable providence
tu as voulu que l’apôtre Paul
proclame ton amour aux habitants de Malte
qui ne te connaissaient pas encore.
Il leur a proclamé ta parole
et a guéri leurs maladies.Sauvés du naufrage, Saint Paul et ses compagnons de voyage
ont trouvé ici pour les accueillir
des païens au grand cœur,
qui les ont traités avec une rare humanité,
se rendant compte qu’ils avaient besoin
d’un refuge, de sécurité et d’assistance.
Personne ne connaissait leurs noms,
leur origine ou leur statut social.
Ils ne savaient qu’une chose :
qu’ils avaient besoin d’aide.Il n’y avait pas de temps pour les discussions,
pour les jugements, les analyses et les calculs :
car il fallait maintenant leur prêter secours.
Ils ont quitté leurs occupations,
et ainsi ont -ils fait.Ils ont allumé un grand feu,
et ils les ont fait sécher et réchauffer.
Ils les ont accueillis à cœur ouvert
et, avec Publius,
le premier dans le gouvernement et dans la miséricorde,
ils leur ont trouvé un logement.Père très bon,
Accorde-nous la grâce d’un bon cœur
qui batte pour l’amour de nos frères.
Aide -nous à reconnaître de loin les besoins
de ceux qui luttent au milieu des vagues de la mer,
jetés sur les rochers d’un rivage inconnu.
Fais que notre compassion
ne s’épuise pas en vaines paroles,
mais qu’elle allume le feu de l’accueil
qui fait oublier le mauvais temps,
réchauffe les cœurs et les unit :
foyer de la maison construite sur le rocher,
de l’unique famille de tes enfants,
tous frères et sœurs.
Tu les aimes sans distinction
et tu veux qu’ils soient un
avec ton Fils, Jésus-Christ, notre Seigneur,
par la puissance du feu envoyé du ciel,
ton Esprit Saint qui brûle toute inimitié,
et, dans la nuit, éclaire le chemin
vers ton royaume d’amour et de paix.
℟. Amen.
