Lundi 16 mai
2 – Un évêque chilien exfiltré vers l’Espagne
3 – François prépare la succession de l’archevêque de Buenos Aires
4 – Pourquoi les activistes pro-IVG s’en prennent-ils aux églises ?
5 – Les mille vies de Charles de Foucauld
1Le cardinal Grech, un papabile venu de Malte
Alors que la santé du pape François fait couler beaucoup d’encre depuis plusieurs mois, les spéculations vont bon train sur ses potentiels successeurs en cas de démission. Parmi eux : le cardinal Mario Grech. Déjà la presse parle d’une bataille entre conservateurs et libéraux. Les premiers porteraient les candidatures du cardinal hongrois Peter Erdo, du cardinal néerlandais Wim Eijk et du cardinal canadien Marc Ouellet. Mais aussi : le Maltais Mario Grech, qui avait une réputation conservatrice mais est devenu pro-François. À 65 ans, le secrétaire général du synode des évêques est devenu cardinal après avoir soutenu l’exhortation apostolique du pape Amoris Laetitia, expliquent des observateurs. En revanche, les libéraux soutiendraient le cardinal Pietro Parolin, l’actuel secrétaire d’État du Vatican, et le cardinal philippin Luis Tagle. Mais, avertissent des vaticanistes, aucun des deux camps n’a le soutien nécessaire pour obtenir la majorité des deux tiers requise pour faire élire un pape de leur choix lors du prochain conclave.
Times of Malta, anglais
Mgr Cristián Roncagliolo, vicaire général du diocèse de Santiago, la capitale du Chili, a quitté le pays pour se rendre en Espagne pour une période non spécifiée de “récupération de sa santé physique, psychologique et spirituelle”, suite à des rapports d’accusations de conduite sexuelle inappropriée et d’abus de pouvoir contre le personnel de l’archidiocèse. La nouvelle de sa sortie a d’abord été rapportée par La Tercera, un journal chilien, qui a précisé que Mgr Roncagliolo fait face à des accusations de conduite sexuelle inappropriée ainsi que d’abus de pouvoir, explique Crux. Ana Maria Celis, présidente du Conseil pour la prévention des abus et l’accompagnement des victimes des évêques chiliens, a confirmé au journal chilien que certaines allégations avaient été reçues mais a déclaré que le Conseil avait rempli son devoir en les transmettant à Rome. Eneas Espinoza, porte-parole du Réseau chilien des survivants d’abus commis par des membres du clergé, a déclaré à Crux que, bien qu’ils aient également reçu des informations sur Roncagliolo, elles sont jusqu’à présent “partielles”, et qu’il préfère donc rester prudent. Suite à l’article de La Tercera, l’évêque qui a succédé à Roncaglio en tant que vicaire général a envoyé un mémo interne aux collaborateurs de l’archidiocèse, qui a ensuite été rendu public, disant que bien que l’archidiocèse ait reçu des plaintes pour mauvais traitements au travail et abus de pouvoir, il n’en avait reçu aucune pour inconduite sexuelle.
Crux, anglais.