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Moins célèbre que les lettres « Hollywood » érigées sur le mont Lee, à proximité de la ville, le monastère des Anges n’en demeure pas moins tout aussi essentiel dans le paysage de la cité californienne. Pourtant, il pourrait prochainement disparaître. Les religieuses qui y vivent, des dominicaines cloîtrées, ont été durement frappées fin d’année 2020 avec trois sœurs décédées du covid et deux autres d’autres causes. Sur les cinq sœurs restantes, deux se préparent à déménager dans un établissement de soins.
Dans une interview accordée au Religion News Service, sœur Maria Christine, présidente de l’Association des monastères dominicains d’Amérique du Nord, a déclaré que l’ordre « examine de nombreuses options », dont l’une serait de faire appel à un autre ordre religieux pour gérer la propriété. « Nous continuons d’attendre les autorisations canoniques officielles pour continuer », explique-t-elle. « Notre objectif est de conserver la beauté de la propriété et de continuer à être une source d’enrichissement spirituel pour tous ceux qui viennent prier ».
Un pilier d’Hollywood
Tandis que les religieuses explorent leurs options, la communauté laïque catholique de Los Angeles tente de sauver et de préserver elle aussi la propriété : la Fondation Monastère des Anges de Los Angeles, une organisation à but non lucratif, est en cours de formation afin de voir s’il est possible d’acquérir le monastère pour s’assurer qu’il reste un espace sacré et un sanctuaire de la vie laïque d’Hollywood pour les décennies à venir.
Le monastère des Anges a été fondé en 1924 par une religieuse du New Jersey, Mère Marie de l’Eucharistie, dont la dévotion aux anges l’a attirée dans la Cité des Anges. Depuis 1949, les sœurs dominicaines vivent au monastère des Anges. Ici, la communauté pratique l’adoration perpétuelle et se consacre à l’étude des écritures et à la prière pour le monde. L’ordre pourtant cloîtré est rapidement devenu un pilier d’Hollywood et a été considéré par beaucoup comme le cœur catholique de la cité.
