« Ora et Labora », « Prie et travaille », ce sont les deux mots qui animent la vie des religieuses bénédictines dont fait partie sœur Marie Madeleine, bénédictine de Sainte-Bathilde à Vanves, dans les Hauts-de-Seine. « Notre vie, celle de la communauté, est réglée par les offices : la prière commune, personnelle puis dans la journée la vie fraternelle avec les repas, le travail, les réunions et ensuite je reçois les sœurs, je rencontre des gens de l’extérieur « , explique-t-elle dans le troisième épisode de la web-série du diocèse de Nanterre sur les vocations.
Le cœur de cette vie que sœur Marie Madeleine a choisi est la communauté. « Je ne serai pas ce que je suis sans la communauté. La communauté est ma vie, elle me fait ce que je suis, c’est très fort et c’est à l’image de la Trinité », explique-t-elle. « La vie en communauté est difficile et en même temps prophétique. » Sa plus grande joie ? « Être vivante, aimée, être une avec les autres. »
« Ce qui me semble fondamental et qu’on redécouvre en communauté c’est la force des psaumes, la prière des psaumes ensemble », reprend sœur Marie Madeleine. « Les psaumes portent le cri du monde, que ce soit la promesse, la joie, la détresse, l’angoisse ou même l’extrême souffrance. » Er de conclure : « Il y a une urgence de tenir la flamme de l’Espérance. »