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Revue de presse : Le rosaire accusé d’être un “symbole extrémiste”, des catholiques répondent

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Maurice Yom | Shutterstock

La rédaction d'Aleteia - publié le 17/08/22

Chaque jour, Aleteia vous propose une sélection d'articles de la presse internationale concernant l'Église et les grands débats qui préoccupent les catholiques à travers le monde. Les opinions et les points de vue exprimés dans ces articles ne sont pas ceux de la rédaction.

Mercredi 17 août 2022

1 – Le rosaire accusé d’être un “symbole extrémiste”, des catholiques répondent
2 – Après le Covid, il est temps de ramener la communion dans le calice
3 – Le père Reinisch exécuté par les nazis il y a 80 ans  

1Le rosaire accusé d’être un “symbole extrémiste”, des catholiques répondent

Alors que la sphère catholique américaine de Twitter s’est déchainée suite à un récent article du magazine The Atlantic, accusant le Rosaire d’être “un symbole de l’extrémisme de droite violent aux États-Unis”, l’ambassadeur de Hongrie près le Saint-Siège, Eduard Habsburg, a lui aussi défendu cet instrument de prière. “Le Rosaire est une arme, pas une arme politique, certes, mais une des armes de combat spirituel les plus puissantes qui existent”, a-t-il déclaré à ACI Prensa. “Nous savons que le diable la craint ; parce qu’elle est humble et simple”, a affirmé celui qui ne cache pas sa foi sur les réseaux sociaux. Le diplomate a confié qu’il portait toujours un chapelet dans sa poche et qu’il le priait quotidiennement en famille. Ce fin connaisseur du Vatican s’est aussi référé au colonel Graf, chef des Gardes suisses, parlant du ‘Rosaire de combat’ et encourageant ses soldats à le prier pendant leurs tours de garde. Pendant ce temps, de nombreux internautes soutenaient cette prière mariale, se déclarant ironiquement “extrémistes du chapelet”. 

ACI Prensa, espagnol

“Après deux ans… je crains que nous n’oubliions ce qui est si précieux dans le sang du Christ et la réception de la communion sous les deux formes”, s’inquiète le théologien américain Terence Sweeney. Dans cette tribune, il estime que “le temps est venu de reconsidérer cette restriction sacramentelle et de s’engager à nouveau sur la préciosité de recevoir (la communion) du calice du salut”, après les restrictions du Covid-19. Selon lui, communier au corps et au sang du Christ permet “une compréhension plus profonde du signe eucharistique”. Il souligne ainsi “l’importance symbolique du vin”, qui exprime “la joie rajeunissante de la communion dans le Christ”. “Le vin est excessif, tout comme l’est l’amour de Dieu pour nous”, ajoute Terence Sweeney. En ces temps “de scandale et de colère, d’anxiété et de chagrin, nous avons besoin de retrouver la joie de l’accueil. Nous avons besoin de nous rappeler ce qui est le plus précieux”, insiste-t-il. Pour l’enseignant à l’Université de Pennsylvanie, boire au calice aiderait au renouveau eucharistique, au renouveau sociétal et au renouveau ecclésial. 

America Magazine, anglais

3Le père Reinisch exécuté par les nazis il y a 80 ans

Franz Reinisch fut le seul prêtre à avoir refusé de prêter serment à Hitler. Près de 80 ans après l’exécution de ce prêtre autrichien, le 21 août 1942, le journal Omnes a choisi de retracer la vie de cet homme reconnu martyr de la conscience. L’article met en avant le fait que sur les 18 millions de soldats de la Wehrmacht, seuls quelques-uns ont choisi de rejeter le serment d’allégeance à Hitler. Avec Franz Jägerstätter et Josef Mayr-Nusser, béatifiés respectivement en 2007 et 2017, le plus connu d’entre eux est Franz Reinisch, dont le procès en béatification a déjà franchi la phase diocésaine. En 1939, l’Autrichien, né en 1903 et ordonné en 1928, déclarait déjà au sujet du serment : “C’est un péché, car ce serait comme prêter serment à un criminel… Notre conscience nous interdit de suivre une autorité qui n’apporte au monde que des crimes et des meurtres pour la conquête”. Interdit de prêcher en septembre 1940, il est appelé sous les drapeaux mais déclare ne pas vouloir prêter serment. Il est conduit en prison et est condamné à mort. 

Omnes, espagnol

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CommunionÉtats-UnisNazismeRosaire
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