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« Préférons-nous la voie facile qui consiste à ne penser qu’à nous-mêmes ou choisissons-nous la porte étroite de l’Évangile, qui défie notre égoïsme mais nous rend capables d’accueillir la vraie vie qui vient de Dieu ? » Telles sont les deux alternatives que le pape François a proposées aux fidèles rassemblés place Saint-Pierre lors de l’Angélus du 21 août 2022.
Commentant un passage de l’Évangile de Luc dans lequel Jésus assure que, pour être sauvé, il faut passer par « la porte étroite », le Pape a d’abord voulu rassurer sur le fait que cette image ne devait pas « nous effrayer ». « Cette porte est étroite, mais elle est ouverte à tous », a-t-il précisé, avant d’expliquer ce que Jésus voulait signifier par l’emploi de ces termes.
Il veut nous dire que, pour entrer dans la vie de Dieu, le Salut, il faut passer par Lui, le recevoir, Lui et sa Parole.
« Il veut nous dire que, pour entrer dans la vie de Dieu, le Salut, il faut passer par Lui, le recevoir, Lui et sa Parole », a insisté le pontife de 85 ans. Pour le chrétien, il s’agit donc de mener une vie « à la mesure du Christ ».
Dès lors, la porte est étroite, « non pas parce qu’elle est destinée à un petit nombre, mais parce qu’être de Jésus signifie le suivre, engager sa vie dans l’amour, le service et le don de soi comme Lui, qui est passé par la porte étroite de la croix ».
« Rétrécir l’espace de l’égoïsme »
Poursuivant son raisonnement, le Pape a souligné qu’entrer dans ce projet de vie demande de « rétrécir l’espace de l’égoïsme », « d’abaisser les hauteurs de l’orgueil » ou encore, de « vaincre la paresse » afin de « franchir le risque de l’amour, même quand cela implique la croix ».
Le chef de l’Église catholique a enfin cité un grand nombre de gestes d’amour posés au quotidien par des personnes ayant choisi la porte étroite et non pas « la porte large de leur propre confort ». Parmi elles, il a cité ces parents qui « se consacrent à leurs enfants en faisant des sacrifices », ces personnes qui se donnent « au service des personnes âgées, des plus pauvres et des plus fragiles » ou encore celles « qui souffrent à cause de leur foi, mais qui continuent à prier et à aimer ».
