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Si Jésus venait sur terre aujourd’hui, il trouverait « des gens qui courent toujours, qui ne s’arrêtent jamais », a souligné le pape François lors de l’Angélus. Méditant sur l’Évangile du dimanche, le Pape a invité la foule : « Imaginons que le Seigneur vienne sur terre aujourd’hui : il verrait, malheureusement, tant de guerres, de pauvreté et d’inégalités, et en même temps de grandes réalisations techniques, des moyens modernes ». Mais, a questionné le pontife, « trouverait-il ceux qui lui consacrent du temps et de l’affection, qui lui réservent la première place ? […] Que trouverait-il en moi, dans ma vie, dans mon cœur ? »
L’évêque de Rome a enjoint les catholiques à réfléchir sur leurs « priorités ». Il a mis en garde contre la tentation de se concentrer sur « tant de choses urgentes mais inutiles », « tant de réalités secondaires », en négligeant « ce qui compte le plus », c’est-à-dire « notre amour pour Dieu ».
Le remède pour « réchauffer une foi attiédie » est la prière, a alors confié le Pape. Mais celle-ci doit être faite avec « constance et régularité », car « nous ne pouvons pas vivre uniquement des moments forts ou des rencontres intenses de temps en temps et ensuite entrer en hibernation ».
« Avant une activité, nous pouvons répéter: “Viens, Esprit Saint” »
Conseillant donc un temps consacré à Dieu au quotidien, le Pape a laissé aux fidèles des « prières jaculatoires », « très courtes, faciles à mémoriser », à répéter dans la journée, « pour rester en phase avec le Seigneur ». Et de détailler : « Dès le réveil, nous pouvons dire : “Seigneur, je te remercie et je t’offre cette journée”… ; puis, avant une activité, nous pouvons répéter: “Viens, Esprit Saint” ; et entre une chose et une autre, nous pouvons prier ainsi: “Jésus, j’ai confiance en toi et je t’aime”. »
Pour le Pape, ces prières s’apparentent à « des petits messages aux personnes que nous aimons ». Et les réponses de Dieu se trouvent « dans l’Évangile », que le pontife a préconisé de « garder à portée de main ».