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Des sœurs de Boulaur arrivent à Notre-Dame des Neiges !

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Abbaye de Boulaur

Départ de l'abbaye de Boulaur, mercredi 30 novembre.

Raphaëlle Coquebert - publié le 30/11/22

Après sa fondation à Rieunette (Aude) en 1998,  la dynamique communauté cistercienne de l’abbaye de Boulaur s’est ensuite implantée en Ardèche, à Notre-Dame des Neiges, occupée jusque-là par des moines cisterciens. Une messe est célébrée pour entériner leur installation ce jeudi 1er décembre, date qui ne doit rien au hasard : il s’agit de la première fête liturgique de Charles de Foucauld dont les reliques sont abritées… à Notre-Dame des Neiges.

En ce mercredi 30 novembre après-midi, une drôle d’agitation et une effervescence inhabituelles se sont faites sentir à l’abbaye de Boulaur, dans le Gers  : un essaim de tuniques et voiles noirs autour de deux Trafics 9 places… Direction : les hauts plateaux du Vivarais, via Toulouse, Albi, Rodez et Mende. Cinq heures de route entrecoupées par l’office des Vêpres qui, une fois n’est pas coutume, a été chanté hors du sanctuaire.

Huit de ces sœurs ne reviendront pas dans l’abbaye où elles avaient sans doute imaginé finir leurs jours, en entrant dans la vie religieuse : n’avaient-elles pas fait vœu de stabilité ? La Providence en a décidé autrement : elle a permis, notamment grâce à l’intercession de Claire de Castelbajac — dont le corps repose dans l’église de Boulaur — que cette communauté engrange tant de vocations ces quarante dernières années qu’elle a dû songer à se scinder. Pour le plus grand bonheur des fidèles de l’Aude d’abord, où 7 sœurs ont redonné vie il y a plus de vingt ans à l’abbaye de Rieunette et maintenant des fidèles de l’Ardèche, où un contingent de religieuses prend la relève des Frères trappistes de l’abbaye Notre Dame des Neiges

« À la peine que nous éprouvons de quitter ce lieu qui est notre horizon quotidien depuis parfois des décennies, se mêle une joie profonde », assure la doyenne des sœurs. « Celle de répondre à l’appel du Seigneur, pour assurer la continuité d’une présence monastique en terre ardéchoise. »

Bures et guimpes au rendez-vous

La mère abbesse était évidemment du voyage, pour accompagner ses filles dans ce tournant de l’histoire de la communauté. Cette dernière a été accueillie officiellement par Mgr Balsa, évêque de Viviers, en présence de Dom Mauro-Giuseppe Lepori, abbé général de l’ordre cistercien. 

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Bénédiction des huit sœurs suivie d’un te Deum avant le départ des religieuses, mercredi 30 novembre 2022.

Les sœurs restées dans la maison-mère pour les besoins des travaux agricoles les rejoignent ce jeudi 1er décembre pour 24 heures : après un repas en commun, une messe sera célébrée dans l’après-midi. 

Messe qui sera, à n’en pas douter, un beau moment d’unité ecclésiale, puisqu’en sus des évêques ardéchois, nombre d’abbés et abbesses de France y ont été invités. Les huit sœurs de 31 à 73 ans qui constitueront la communauté « des Neiges » seront bénies et apposeront leur signature à côté de celle de l’évêque sur la Charte de la nouvelle Fondation, dont il sera fait lecture. Un temps convivial autour d’un buffet clôturera la journée.

Un clin d’œil au saint ermite du Sahara

Pourquoi avoir choisi cette date du 1er décembre pour l’installation officielle des nouvelles occupantes ? « Parce que c’est la première fête liturgique de Charles de Foucauld depuis sa canonisation, explique une sœur. Une petite chapelle vient d’être élevée à Notre-Dame-des- Neiges pour y abriter ses reliques. Ceci en souvenir des sept mois qu’il y a passés en 1890, avant de gagner le Sahara. » Les Ardéchois sont – à juste titre ! – très attachés au souvenir du Frère Universel en ces lieux. Il se pourrait même que ce dernier ait donné un petit coup de pouce, depuis l’au-delà, à cette implantation des sœurs en ce lieu : car Claire de Castelbajac, dont le procès en béatification est en cours, affectionnait tout particulièrement la vie et les écrits de Charles de Foucauld. Un joli clin d’œil – ou devrait –on dire clin Dieu ? – de l’ermite du Sahara.

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BoulaurCharles de Foucauld
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