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Saint Claude La Colombière, un jésuite originaire du Dauphiné, était le confesseur de sainte Marguerite-Marie Alacoque, la jeune religieuse qui a été témoin des apparitions du Christ à Paray-le-Monial. C’est ainsi qu’il est devenu l’instrument par lequel le Christ a diffusé dans l’Église le culte de son Cœur transpercé. Il possédait également une vie spirituelle profonde, mettant l’accent sur l’approfondissement de son amitié avec Jésus-Christ. Saint Jean Paul II a souligné cet aspect de la vie du saint dans l’homélie de sa canonisation, le 31 mai 1992 :
Le Père Claude a forgé sa spiritualité à l’école des Exercices. Nous en avons gardé l’impressionnant journal. Il se consacre d’abord à « méditer beaucoup la vie de Jésus Christ qui est le modèle de la nôtre » (Ibid., n. 33). Contempler le Christ permet de vivre en familiarité avec lui pour lui appartenir totalement : « Je vois qu’il faut absolument que je sois à lui » (Ibid., n. 71).
C’est à travers sa méditation sur la vie de Jésus que saint Claude a été amené à développer une amitié intime avec Jésus. Cela exprime une vérité spirituelle simple mais profonde : on ne peut pas aimer quelqu’un qu’on ne connaît pas. Plus nous apprenons qui est Jésus par la prière et apprenons à son sujet dans la Bible, plus nous pouvons l’aimer. Grâce à cette familiarité, saint Claude a développé son amitié avec Jésus car il désirait, par-dessus-tout, s’unir à Jésus aussi étroitement qu’il le pouvait, a encore rappelé saint Jean Paul II :
Et si Claude ose tendre à cette totale fidélité, c’est en vertu de son sens aigu de la puissance de la grâce qui le transforme. Il accède à la parfaite liberté de celui qui s’en remet sans réserve à la volonté de Dieu. « J’ai un cœur libre », dit-il (Ibid., n. 12): épreuves ou sacrifices, il les accepte « en songeant que Dieu n’exige cela de nous que par amitié » (Ibid., n. 38). Tout son goût de l’amitié le conduit à répondre à l’amitié de Dieu, dans un élan d’amour chaque jour renouvelé. Le Père La Colombière s’engage dans l’apostolat avec la conviction qu’il est l’instrument de l’œuvre de Dieu : « Pour faire beaucoup pour Dieu, il faut être tout à lui ».
En réalité, développer une amitié avec Jésus n’est pas aussi difficile que cela puisse sembler. Si nous sommes ouverts à Lui, le prions quotidiennement et désirons en savoir plus sur Lui, nos cœurs seront attirés de plus en plus vers Lui.