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Laure, Benoît, Alice… Le Frat a changé leur vie

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Twitter I Le FRATernel

Frat de Lourdes, avril 2023.

Mathilde de Robien - publié le 26/04/23

Près de 10.000 lycéens âgés de 15 à 18 ans sont réunis à Lourdes du 23 au 28 avril pour l’édition 2023 du Frat. Un moment marquant dans la vie spirituelle de milliers de jeunes, comme en témoignent d’anciens "Frateux" : Laure, Barbara, Alice et Benoît.

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Dix, vingt, trente ans après, ils se souviennent de leur Frat avec émotion. « Frat » pour Fraternel, l’association qui organise un pèlerinage réunissant chaque année en alternance collégiens et lycéens des huit diocèses d’Île-de-France, à Lourdes et à Jambville (Yvelines). Cette année, ce sont les lycéens qui se sont rassemblés à Lourdes sur le thème : « N’ayez pas peur ! » Au programme : des temps de prière, de louange, d’échanges en petit groupe (les carrefours), des témoignages, des concerts… Quatre jours intenses qui contribuent à fortifier la foi de nombreux adolescents et restent profondément ancrés dans leur mémoire. « Ce n’est pas fini, le Frat c’est pour la vie… », se plaisent à dire les « Frateux ». Laure, Barbara, Alice et Benoît le confirment : le Frat a changé leur vie.

« On n’est pas tout seul ! »

Première expérience forte du Frat : prendre la mesure de l’universalité de l’Église. C’est ce qui a frappé Barbara lors de son premier rassemblement à Jambville en 1997. Elle était alors en 3ème. « J’étais dans un collège public, nous n’étions pas nombreux à aller à l’aumônerie, on était un peu des zombies ! Nous sommes partis à 5 ou 6 collégiens de la paroisse à Jambville, et là, on s’est retrouvé à 12.000 à partager la même foi, à prier, à chanter… C’était incroyable ! On est rentré crevés, trempés, mais le cœur brûlant. » Âgée aujourd’hui de 41 ans, mariée et mère de deux enfants, Barbara est avocate. Et c’est au Frat qu’elle a véritablement rencontré celui qui est devenu son mari. « Je le connaissais un peu par l’aumônerie, mais au Frat, les personnes se révèlent différemment, les échanges sont vrais, authentiques. »

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Frat à Jambville, 2015.

La grande force du Frat est de réussir à favoriser à la fois une grande intériorité et des explosions de joie. Une expérience de groupe à la fois spirituelle et festive, d’autant plus marquante qu’elle est vécue à la période charnière de l’adolescence. « L’adolescence n’était pas simple », confie Alice, 28 ans, aujourd’hui orthophoniste à Lyon. « Le fait de voir que la foi ne se vivait pas uniquement en famille mais était partagée par des milliers de jeunes, cela m’a vraiment aidée à forger la mienne. Pendant les temps de louange, je chantais à tue-tête ! », se souvient-elle.

Une expérience spirituelle

Le Frat est ponctué de grands temps forts tels que la procession aux flambeaux à Lourdes, des temps de louange, la messe, l’accès aux sacrements et notamment ceux des malades et de la réconciliation… Des rassemblements grâce auxquels des expériences spirituelles fortes se vivent. « De tels moments ont fortifié ma foi d’adolescente », raconte Laure, quarantenaire, mariée, mère de quatre enfants et enseignante en région parisienne. « Ce qui m’a le plus marquée est la veillée de réconciliation dans la basilique de Lourdes. Voir tous ces jeunes se confesser m’a clairement aidée à demander le sacrement de réconciliation, ce n’était pas évident ! J’ai vécu cela comme un temps de rencontre personnelle avec Dieu et j’en garde un souvenir ému presque 30 ans après ! »

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Frat de Lourdes 2012.

Une expérience marquante pour Benoît également. Ingénieur informatique, la trentaine, il se prépare aujourd’hui au mariage. Le Frat n’y est pas étranger : « C’est au Frat de Lourdes, en 2010, je devais avoir 17 ans, que j’ai réalisé que Dieu se rend concrètement présent à travers les sacrements. Nous marier à l’église a vraiment un sens. »

Des nombreux fruits

Le Frat ne se limite pas au Frat ! Il y a un avant et un après. Le Frat donne d’une part l’énergie de témoigner de sa foi plus largement, et d’autre part l’envie de rendre ce que l’on a reçu. Cela a été le cas de Barbara : « Le Frat a transformé notre aumônerie, on a créé des liens très forts, on a lancé des messes de jeunes dans notre paroisse », confie-t-elle. Après deux Frat en tant que collégienne puis lycéenne, elle a ensuite participé à deux autres rassemblements en tant qu’animatrice. « Frat un jour, Frat toujours ! », lance-t-elle dans un sourire. Et pour preuve, elle conserve depuis 26 ans dans son portemonnaie une carte datant de son premier Frat, au dos de laquelle figure une prière à l’Esprit-Saint qu’elle a faite sienne.

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Quant à Alice, c’est encore le Frat qui lui a donné envie de rejoindre l’équipe d’organisation du festival Rise Up, un rassemblement de collégiens lyonnais qui a réuni cette année 170 collégiens pour la troisième édition. « Nous avons tous vécu une expérience fondatrice dans notre foi en pleine adolescence grâce au Frat », explique-t-elle. « Nous souhaitons que d’autres jeunes puissent faire la même expérience, en se sentant entourés pour vivre leur foi, le tout dans la joie ! »

Près de 30 ans après, Laure est retournée à Lourdes cette année, comme accompagnatrice du groupe d’aumônerie de la paroisse. « Nous n’étions pas vraiment partis pour y aller mais ce sont les jeunes que nous avons préparés à la confirmation qui étaient très demandeurs ! » Dans un autre groupe, sa fille lycéenne sera également présente. Tels les maillons d’une immense chaîne qui perdure depuis plus de 100 ans, les « Frateux » se passent le flambeau !

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