Cette année, 150 mots font leur apparition dans des dictionnaires, tels que Le Petit Larousse ou Le Petit Robert. Cela rappelle l’importance d’utiliser toujours les mots justes pour exprimer un concept ou sa pensée. La Bible aussi, et à maintes reprises, insiste sur l’importance des mots, encourageant chacun à veiller sur ceux qu’il emploie et à toujours parler à propos. De plus, les Saintes Écritures invitent aussi à veiller sans cesse sur ses pensées, sentiments, jugements car ce qui sort de la bouche est souvent ce qui déborde du cœur.
Combien de fois une parole prononcée a pu blesser son interlocuteur ? Combien de fois une phrase entendue a eu des conséquences dommageables sur sa vie ? La parole est puissante, elle a le pouvoir de faire un grand bien, mais aussi beaucoup de mal. Si elle peut réjouir et édifier, la parole peut aussi blesser profondément.
Comme le rappelle le livre de Ben Sira le Sage (28,17) :
Un coup de fouet laisse une meurtrissure, un coup donné par la langue brise les os.
C’est un rappel très utile à garder à l’esprit avant de dire quoi que ce soit, et un encouragement à savoir attendre avant de parler… quitte à savoir garder le silence au bon moment. Il est d’ailleurs essentiel d’expliquer aux enfants qu’ils doivent toujours réfléchir aux conséquences de ce qu’ils disent à leurs amis, parents ou frères et sœurs, car ils ont la capacité de les blesser par leur parole. Vous pourrez d’ailleurs utiliser une image concrète – toujours efficace avec les enfants – en les invitant à “se mordre la langue”, plutôt que de prononcer des paroles méchantes, ou à “tourner sa langue 7 fois dans la bouche avant de parler”.
Vous pouvez d’ailleurs les inviter à réfléchir aux effets que leurs paroles auraient sur les autres et de penser à ce qu’ils ressentiraient si quelqu’un leur adressait ces mêmes paroles. Les enfants seront très réceptifs à ces conseils, car ils pensent souvent à leurs sentiments, et les éveiller à l’empathie et à la gentillesse pourra les aider et faciliter leurs relations avec leur entourage.