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Comment vivre sa foi quand on habite à l’étranger ?

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Prostock Studio / Shutterstock

Caroline Moulinet - publié le 19/06/23

‌La fin d’année scolaire apporte parfois la nouvelle d’un changement professionnel et d’un départ à l’étranger. Alors que la famille s’organise pour trouver logement, écoles, activités, vient aussi la question : comment vivre sa foi là-bas ?

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‌Le pays qui va accueillir la famille a une influence sur la façon de vivre sa foi à l’étranger. En passant par exemple de la France à l’Italie, la famille reste dans un pays de tradition catholique avec la possibilité de trouver facilement une église dans son quartier, des groupes de prières ou des mouvements comme les scouts ou les Equipes Notre Dame. La famille pourra ainsi continuer à cheminer avec le Christ. L’influence de la culture locale apportera de la nouveauté, du renouveau, un autre témoignage dans la façon de vivre sa foi. Il y aura des points positifs et des points plus négatifs, mais cela permettra à la famille de bénéficier d’une autre perspective qui peut renforcer sa foi personnelle.

‌Quand les catholiques sont minoritaires

En revanche, il est possible que la famille rejoigne un pays dans lequel les catholiques sont une minorité. Déjà en Angleterre, le fait d’habiter dans un pays majoritairement protestant se ressent. Beaucoup de points communs entre les chrétiens, bien sûr, mais les membres de la famille peuvent être heureux de trouver une paroisse catholique, notamment pour vivre avec la Présence Réelle de Jésus dans l’Eucharistie. Caroline, au Royaume-Uni depuis 12 ans, témoigne : « Nous sommes très investis dans notre paroisse anglaise catholique. Il y a aussi une paroisse catholique francophone très dynamique à Londres. Vivre ici a rendu notre foi moins sociale, plus profonde, il y a un grand esprit de communauté ici, de se retrouver en Eglise. C’est aussi touchant d’entendre le récit de certaines conversions anglicans vers catholiques, d’entendre ces personnes raconter comment ils ont senti une vraie présence dans les églises catholiques, une présence qui les attirait. »

Par ailleurs, les pays anglo-saxons sont ouverts à la foi et, aux Etats-Unis comme en Grande-Bretagne, les gens n’hésitent pas à lancer un « God bless » (Dieu te bénisse) en guise d’au-revoir ou un « God’s willing » (si Dieu le veut) en partageant leurs projets de la semaine. Une façon de permettre à la foi d’être ancrée très simplement dans le quotidien.

‌Renouveler sa manière de pratiquer

D’autres pays ne soutiennent pas de la même manière la foi catholique, et les aspects pratiques peuvent créer des contraintes pas toujours faciles à vivre. Albane raconte : « Quand nous habitions Abu Dhabi, le week-end était encore les vendredis et samedis. J’avais trouvé difficile de vivre la messe de Pâques en décalé, de ne pas pouvoir suivre la semaine sainte comme en France. » C’est alors l’occasion pour la famille de prier comme le ferait le foyer de la sainte famille de Nazareth : prier ensemble le matin, le soir, recourir à la communion spirituelle, recevoir la confession lors des vacances en France.

‌Sophie partage : « Aux Philippines, la population est essentiellement catholique, c’est la pauvreté et le climat éprouvant qui font vivre notre foi différemment. La vie à Manille n’est pas épanouissante au quotidien. Nous avons tous, parents et enfants, eu de vraies difficultés à nous acclimater et à renoncer à notre confort européen. Nous avons pris le temps de nous décider en famille de rester un an de plus ou pas : c’était important que chacun, notamment nos ados, adhère au projet. Le scoutisme, l’aumônerie, cela manque beaucoup, mais il y a aussi les voyages, les rencontres. Il fallait choisir pour persévérer, sans s’acharner. Le but reste que la foi ne diminue pas à cause du découragement, mais justement qu’elle grandisse ! »

Cette famille s’est investie dans des groupes, pas uniquement religieux, pour permettre aux différents membres du foyer de se tourner vers l’autre. S’ouvrir à son prochain, une belle façon aussi de faire grandir sa foi en Dieu.

Tags:
FamilleFoi
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