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Vaincre la peur de perdre son enfant, est-ce possible ?

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Sergii Sobolevskyi - Shutterstock

Caroline Moulinet - publié le 05/07/23

L’été commence. Au siècle dernier les enfants auraient vécu avec une liberté quasi totale, avant d’aller prêter main forte pour les moissons. Aujourd’hui les parents donnent moins de liberté à leurs enfants, et pourtant la peur de les perdre s’est très fortement accentuée. Est-il possible de dépasser cette peur ?

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Le monde offre aujourd’hui une immense capacité de contrôle. Les parents peuvent savoir en temps réel où sont leurs enfants grâce aux applications de ‘tracking’ ou ils demandent à l’enfant de prévenir de ses faits et gestes : premier texto ‘Je suis sorti de l’école’, deuxième texto ‘Je viens de monter dans le bus’, troisième texto ‘Je suis là dans dix minutes.’ 

‌Les parents ont à éduquer leurs enfants en faisant preuve de sagesse et de prudence, en particulier en fonction de l’âge des enfants et de la réalité du monde. Pour autant, la tentation de trop contrôler est grande et peut entretenir la peur, surtout si les parents ont déjà connu dans le passé des chocs ou des événements douloureux. Leur angoisse peut être réactivée en imaginant ce qu’il pourrait arriver à l’enfant qu’ils aiment si intensément. 

Confiance en Dieu

‌La confiance dans la main de Dieu et la foi dans la vie ont beaucoup à offrir. Sandrine, maman de trois enfants dont deux nés très grands prématurés, partage : « Lors de ces naissances, la vie de mon enfant était là. Retenue par un fil, mais ce fil m’invitait à vivre chaque instant. Je n’avais pas vraiment peur. Je vivais davantage comme si, chaque jour, le temps était suspendu. »

‌Ces mots, comme une invitation à savourer l’instant présent, rappellent l’importance de la relation. Prendre du temps avec son enfant en lisant une histoire, en faisant un gâteau, en partageant un câlin, en écoutant ce qu’il s’est passé aujourd’hui au collège, ce que l’enfant aime ou ce qui l’inquiète : ces moments ne sont pas quantifiables, ils ne peuvent pas se mesurer en terme de productivité ou de succès, mais ils tissent une relation d’amour profonde. 

Ne crains pas

‌Quand ce lien est fort, sincère, sans contrôle excessif mais dans la joie de partager la vie de son enfant, les parents apprennent peu à peu à accepter qu’ils vivent en aimant infiniment leur enfant, en sachant aussi qu’un jour il se détachera d’eux. Dans l’ordre des choses, l’enfant se détachera pour vivre sa propre vie. Dans certaines situations tragiques et douloureuses, un enfant peut mourir, cela peut arriver à tout âge en raison d’accident, de maladie. Cette pensée n’est pas omniprésente quand le quotidien se passe bien, mais si la mort frappe, la souffrance est gigantesque et elle peut sembler tout engloutir sur son passage. Pourtant la confiance et l’Espérance rappellent que le lien d’amour qui a été tissé, lui, ne se défera pas. Il unit ceux qui s’aiment jusque dans l’éternité.

‌Il ne faut pas confondre la peur d’une part, la peur de souffrir d’autre part, et la souffrance en elle-même. Il est possible de souffrir intensément et pourtant de ne pas craindre. Il est dit 365 dans la Bible de ne pas craindre, cela prouve comme nos cœurs peinent à le vivre. Il faut sans cesse l’entendre et demander de croire, car le Christ nous invite dans l’évangile selon Matthieu au chapitre 11

“Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.”

Résonne alors cette phrase rapportée plusieurs fois dans les évangiles : « C’est moi ; n’ayez plus peur ! »

Conseils des grands saints pour ne pas avoir peur :

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EnfantsParents
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