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Tout le monde l’a déjà fredonné, siffloté ou tout simplement entendu, et il égaie bien souvent la fin des camps scouts avec sa promesse de retrouvailles prochaines. « Le Chant des Adieux » est mondialement connu et interprété dans plusieurs centaines de langues. Il est issu d’une ballade traditionnelle écossaise appelée « Auld Lang Syne » et composée en 1788 par le poète Robert Burns, dont la renommée en Écosse est telle qu’il y est surnommé « le fils préféré de l’Écosse ».
Mais si l’on peut aujourd’hui le chanter en français, c’est parce que le père Jacques Sevin en a écrit les paroles, en 1920. Ce prêtre jésuite a dédié sa vie à Dieu à travers l’éducation des jeunes et le scoutisme, qu’il importe en France après avoir rencontre Baden-Powell en 1913, avec son livre « Le Scoutisme, Études et Applications ». « Jacques Sevin a permis d’élaborer une pédagogie basée sur les valeurs évangéliques, où chaque jeune est conduit à s’épanouir et à développer sa personnalité en faisant fructifier les talents qu’il porte en lui « , avait notamment déclaré Jean Paul II dans une lettre apostolique en 1998. Il crée également une congrégation religieuse en 1944, à la fois contemplative et missionnaire : la congrégation de la Sainte-Croix de Jérusalem. Déclaré vénérable en 2012, il est fêté le 19 juillet, date à laquelle il meurt, après la messe, tenant un crucifix. Il s’écriait alors : « Lui, c’est mon compagnon ! »
Redécouvrez les paroles de ce chant joyeux :
Premier couplet :
Faut-il nous quitter sans espoir,
Sans espoir de retour,
Faut-il nous quitter sans espoir
De nous revoir un jourRefrain :
Ce n’est qu’un au revoir, mes frères
Ce n’est qu’un au revoir
Oui, nous nous reverrons, mes frères,
Ce n’est qu’un au revoirDeuxième couplet :
Formons de nos mains qui s’enlacent
Au déclin de ce jour,
Formons de nos mains qui s’enlacent
Une chaîne d’amour.