Quand Il guérissait sur les chemins de Palestine, Jésus prenait soin de demander à ses “patients” de demeurer discret et de ne pas révéler la grâce dont ils avaient bénéficié. Bouleversés, éperdus de reconnaissance, ils sont pourtant nombreux à ne pas avoir obéi à son injonction, ce qui ne manquera pas d’attiser la colère des scribes et des pharisiens. Mais ainsi, deux millénaires plus tard, par le truchement des Évangiles, il est possible de savoir quelles étaient les maux les plus fréquents dont souffraient les populations.
Outre les maladies physiques, le Christ délivre de nombreux possédés qu’une vision, trop sécularisée, pourrait considérer comme des personnes atteintes de troubles psychiatriques : or c’est bel et bien à une présence démoniaque que Jésus est confronté lors de ces épisodes, comparable à celle qui exige encore la présence des prêtres exorcistes de nos jours.