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Dimanche 21 janvier, l’église Saint-François de Molitor à Paris vivra sa première quête « sans contact ». L’intuition de ce projet est de faciliter le don lors de la quête qui est une ressource importante pour l’Église. Elle permet aujourd’hui de financer 14% des frais de fonctionnement des paroisses et du diocèse de Paris, avec un don moyen de 98 euros par an et par fidèle.
Ce n’est finalement que l’illustration concrète d’une tendance de fond. Le paiement sans contact est en très forte progression en France même s’il n’est pas adopté par toute la population. On a dénombré en 2017, 1,2 milliard d’opérations sans contact d’après Le Figaro, deux fois plus qu’en 2016. En 2018, les deux milliards d’opérations annuelles devraient être effectuées.
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Face à ce nouvel usage, le diocèse de Paris, par l’intermédiaire de Christophe Rousselot, directeur du développement des ressources financières, a confié cette problématique à une PME iséroise, Atoll. Ils ont développé ensemble un panier en osier qui comporte un téléphone et une puce de paiement sans contact. Le premier élément permet au fidèle de choisir le montant et le second d’effectuer le paiement sans contact. « Les paniers seront ensuite rapportés à la sacristie et les informations contenues dans le lecteur envoyées à un serveur qui traitera les données bancaires afin que chaque compte soit débité à J+1 maximum », explique t-il au Parisien.
#CP – Dématérialisation de la quête, le diocèse de Paris innove ! ⛪️💵💳
— Diocèse de Paris (@dioceseparis) January 18, 2018
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Une innovation qui accompagne un autre projet, celui de l’application « La quête » lancée en 2016 et qui permet de réaliser un don via son smartphone. À Paris, ce système est déjà utilisé dans huit paroisses et devrait arriver dans huit nouvelles. L’application revendique sa présence dans 28 diocèses et plus de 2000 paroisses.
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