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En effet, comme il est de tradition à chaque olympiade, « le pays hôte est mis à contribution pour gérer le service d’aumônerie dédié aux champions », rappelle Joël Thibault, lui-même aumônier de l’Église évangélique auprès des sportifs. Prières, lectures bibliques, confessions, Eucharistie… pendant quinze jours, tout sera mis en œuvre pour accueillir dans les meilleures conditions les croyants. Et participer à leur quête de médaille.
Les sportifs catholiques chouchoutés
Ainsi, l’archevêque de Séoul Mgr Andrew Yeom Soo-jung a missionné l’un de ses prêtres, le père Francis Lim Eui-june, au village olympique où il résidera tout au long des Jeux pour accueillir les fidèles. Par ailleurs, le diocèse de Chuncheon, dont dépendent directement les sites olympiques, a eu la bonne idée de concevoir des flyers centralisant des informations précieuses destinées aux sportifs catholiques. Y seront notamment indiqués, les horaires de messe ou encore la localisation des paroisses les plus proches des lieux de compétition. Disponibles en huit langues afin d’oublier personne, ces dépliants ont été soigneusement préparés par la Conférence des évêques catholiques de Corée du Sud.
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L’engouement de l’Église locale ne date pas d’hier : déjà en 2014, trois ans après le vote des membres du CIO pour désigner la ville hôte de ces Jeux, Mgr Lucas Kim Un-hoe, évêque de Chuncheon, avait incité les fidèles à se mobiliser en faveur d’une compétition, certes moins médiatisée que son pendant estival, mais qui n’en demeure pas moins un rendez-vous sportif incontournable de l’année.