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Comment vivre un temps partiel épanoui ?

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By Iakov Filimonov | Shutterstock

Mathilde de Robien - publié le 29/06/18 - mis à jour le 27/01/23

Si le temps partiel choisi est une fantastique opportunité pour concilier vie familiale et vie professionnelle, il n’en demeure pas moins un facteur d’épuisement, de frustration et de culpabilité, si on ne prend pas garde aux dérives qu’il peut générer.

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« Oh, quelle chance tu as d’être à temps partiel ! Tu profites de tes enfants tout en gardant un pied dans le monde du travail, c’est le paradis ! ». La réalité est parfois toute autre, comme le raconte Sophie, 35 ans, cadre dans la banque, qui a repris à 80% après la naissance de son deuxième enfant. « J’ai exactement la même charge de travail que lorsque j’étais à 100%, j’ai conservé le même portefeuille de clients, et l’agence a les mêmes objectifs. Sauf que je suis payée 20% de moins », confie-t-elle. Et de poursuivre : « Résultat, je ne vais jamais déjeuner avec mes collègues, je prends un sandwich devant mon ordinateur en répondant à mes mails. Je suis stressée, exténuée, et un vrai dragon avec mes enfants le soir ! Et le pompon, continue-t-elle, c’est que je culpabilise pour tout : vis-à-vis des clients, de ne pas être disponible toute la semaine, de mes collègues, qui se chargent des urgences du mercredi, de ma hiérarchie, de ne pas être pleinement investie, de mes enfants, de ne pas être plus présente, de mon mari, qui passe en dernière position ! » L’envers du décor : l’enfer.

En France, 14% de la population active occupe un emploi à temps partiel, selon l’OCDE. Il est en grande majorité féminin, à 75%, et subi dans 33% des cas. Pour éviter les dérives qui peuvent mener vers un épuisement général, voire au burn out, il est nécessaire d’être vigilant sur certains points.

1Au travail, ajuster sa charge de travail

Même si ce n’est pas toujours évident, qu’il y a des urgences et des impératifs, il semble indispensable d’ajuster de manière raisonnable, en accord avec sa hiérarchie, sa charge de travail par rapport à son temps de présence dans l’entreprise. Il faudra sans doute apprendre à dire non et à remettre au lendemain le dossier qui n’est pas brûlant, dans le but, non pas d’en faire moins, mais de préserver un juste rapport au travail et à sa rémunération, pour une vision à long terme.

KOBIETA

2À la maison, lâcher-prise et s’organiser

De manière presque logique et naturelle, toutes les tâches ingrates, qu’elles soient administratives ou ménagères, reviennent à celui ou celle qui travaille à temps partiel. « T’as le temps ! », se dédouane l’autre. Mais lorsque les 20, 30 ou 50 % du temps passé « au foyer » sont dévolus à faire les courses, le ménage, le repassage, les conduites en tous sens, les rendez-vous de médecin, les papiers… Ce n’est pas franchement épanouissant ! Une solution, pour ne pas craquer et envoyer tout promener dès le premier mois : lâcher prise sur certaines corvées non vitales et optimiser son temps pour dégager des vrais moments de qualité, pour soi, et avec ses enfants, si telle est la raison du choix du mi-temps.

Optimiser son temps, c’est réduire la période dévolue aux tâches qui nous pèsent, pour augmenter celle des choses qui nous plaisent. Utiliser le drive pour les courses, congeler des plats familiaux, s’arranger avec ses voisins pour les conduites des enfants, responsabiliser les enfants en leur demandant de ranger leur pile de linge ou de laver leur salle de bain, sont du temps de qualité de gagné !

3Arrêter de culpabiliser (facile à dire ?)

Il y a toujours de bonnes raisons pour culpabiliser. À temps partiel, la culpabilité peut être multiple, certes. Mais à temps plein ? Elle pointerait du doigt le fait de ne pas offrir une entière disponibilité à ses enfants et à son conjoint. Et au foyer ? Elle soulignerait la non mise à profit de son diplôme ou la dépendance financière. Comment arrêter de culpabiliser ? Très simplement en se remémorant les réflexions qui ont conduit à choisir le temps partiel, en se répétant quelles sont ses priorités et ses sources d’épanouissement personnel, et en ajustant, si nécessaire, son mode de fonctionnement s’il est en décalage avec ses désirs initiaux. Par exemple, si j’ai opté pour un mi-temps pour passer du temps avec mes enfants mais que finalement, j’ai la sensation de ne pas les voir, alors je dois modifier mes habitudes. Et c’est à ce moment-là seulement, lorsque j’aurai unifié mes désirs avec la réalité, que j’arrêterai de me sentir coupable.

Conseils pour bien télétravailler :

Tags:
FamilleMaternitéTravail
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