Ce troisième dimanche de l’Avent est celui de Gaudete, de la joie de Noël qui approche. Les prêtres quittent leurs vêtements liturgiques violets pour revêtir une chasuble rose. L’Église invite les fidèles à faire une pause pendant le temps de l’Avent pour se réjouir de la venue toute proche du Sauveur. Les lectures du jour se font l’écho de cette joie à l’approche de la naissance du Christ. « Il vient lui-même et va vous sauver. Alors se dessilleront les yeux des aveugles, et s’ouvriront les oreilles des sourds. Alors le boiteux bondira comme un cerf, et la bouche du muet criera de joie », lit-on comme première lecture chez le prophète Isaïe (Is 35, 1-6).
« Prenez patience, vous aussi, et tenez ferme car la venue du Seigneur est proche », nous dit saint Jacques (Jc 5, 7-10) dans la deuxième lecture. Et enfin, saint Matthieu rapporte le passage où saint Jean-Baptiste, depuis sa prison, envoie ses disciples demander à Jésus : « Es-tu celui qui doit venir, ou devons-nous en attendre un autre ? » (Mt 11, 3).
Un dimanche placé sous le signe de l’attente impatiente et joyeuse de la venue du Christ, descendu sur terre pour sauver tous les hommes. C’est pourquoi cette courte prière de saint Jérôme Émilien, fondateur, au XVIe siècle en Italie, des Clercs réguliers de Somasque, est toute adaptée à ce jour particulier :
“O très doux Jésus, ne soyez point mon Juge, mais mon Sauveur !”
Cette prière très brève fait partie des oraisons jaculatoires que les chrétiens sont invités à pratiquer tout au long de la journée. Padre Pio disait : « Ce sont des flèches qui touchent le cœur de Dieu ». Elles sont un cri du cœur en vue d’unir son âme à Dieu au milieu de nos activités quotidiennes. Cette invocation de saint Jérôme Emilien – militaire vénitien qui, après une jeunesse violente et dissolue, s’est converti et a voué sa vie aux malades, aux pauvres, aux orphelins et aux prostituées – retentit comme un appel à la miséricorde infinie de Dieu. Le cri du cœur de tous ceux qui implorent le pardon et l’amour du Père.
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