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Cinq bonnes raisons de faire le pèlerinage des pères de famille

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@Marc-Antoine Mouterde

Pèlerinage des pères de famille à Rocamadour, juillet 2016.

Mathilde de Robien - publié le 01/07/21 - mis à jour le 29/06/23

Le premier week-end de juillet, les pères sont nombreux à marcher en direction de Cotignac, Vézelay, Montligeon ou encore Rocamadour, afin de confier au Seigneur leurs intentions de prière. Ils livrent à Aleteia les raisons qui les ont poussés à prendre la route.

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Que les non sportifs se rassurent. Le pèlerinage des pères de famille n’est pas une course où il faudrait battre des records de vitesse ou de kilomètres. Et que ceux qui se jugent trop « païens » ne se défilent pas non plus. Cette marche entre hommes est l’occasion d’échanger sur des sujets propres à tout père de famille. En route vers Cotignac, le plus ancien pèlerinage des pères, Vézelay, Montligeon ou Rocamadour, ils témoignent pour Aleteia combien la marche est propice aux rencontres en vérité, à la réflexion et à la prière.

1Lever le nez du guidon

Les occasions sont rares, pour un père de famille, de pouvoir se mettre à l’écart quelques jours pour prier, discerner, et échanger avec d’autres hommes sur sa vie familiale, conjugale ou professionnelle. Le pèlerinage des pères est un moment précieux pour s’octroyer une halte dans le tourbillon de la vie quotidienne, des préoccupations professionnelles et des engagements familiaux. Une radicalité qui s’impose à François, père de cinq enfants et jeune grand-père de 58 ans, notaire, fidèle pèlerin du chemin de Rocamadour : « Il y a parfois cette demande de radicalité dans la foi, à laquelle nous sommes invités à dire oui. Je vais m’arracher de mon quotidien, me priver de telle ou telle activité que j’attendais depuis longtemps, ou encore repousser une tâche qui ne pouvait attendre à première vue… pour préférer cette rencontre avec Dieu, même sous la pluie battante parfois ! ».

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Pèlerinage des pères de famille à Cotignac, juillet 2019.

Aymeric, 43 ans, père de trois garçons et cadre en entreprise, a lui aussi vécu cette expérience bénéfique du « désert » lors du pèlerinage des pères vers Montligeon il y a deux ans. Et pourtant, il partait « avec des pieds de plomb », se souvient-il. « Pendant longtemps, j’ai résisté à la pression de ma femme qui elle-même avait fait le pèlerinage des mères et en était revenue ravie. Puis à force, je me suis dit « pourquoi pas », cela me fera du bien de sortir de mon quotidien, de parler et marcher avec d’autres hommes. Et ça a été le cas ! Ce sont trois jours à l’écart qui permettent de lever le nez du guidon, de souffler, de prendre du recul ».

2Rencontrer d’autres hommes

Tous en sont témoins. La marche appelle les confidences, favorisées par une ambiance de prière, de respect et d’humilité fraternelle. « On ne mesure pas la qualité d’écoute entre tous ces hommes !, s’émerveille François. Lors des échanges, ils se confient avec beaucoup de sincérité. Nous portons ensemble dans la prière les problèmes conjugaux, les addictions et les soucis professionnels de chacun, comme des fardeaux déposés devant Dieu, et Marie nous aide à défaire les nœuds ».

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Pèlerinage des pères de famille à Rocamadour, juillet 2020.

Des liens d’amitié se tissent, et les pèlerins se retrouvent d’une année sur l’autre. La confidentialité rassure et fait éclore des paroles profondes et sincères. Pour Pierre-Alexandre, père de trois enfants et ostéopathe, c’est ce gage de confidentialité qui est la clé de si beaux partages : « On se confie des choses lourdes parfois, et cela nous soude les uns les autres ».

3Confier ses intentions de prière

Les pèlerins portent leurs propres intentions de prière, pour eux-mêmes et pour leur famille, mais aussi celles qui leur sont confiées. Saint Joseph, le patron des pères de famille apparaît comme un intercesseur privilégié pour tous les soucis de famille, de travail, de santé. « Au cours du pèlerinage vers Rocamadour, je vais confier mes intentions de prière au Seigneur et à Marie. Comme lors des pèlerinages à Cotignac, ma priorité sera de confier la fécondité et le désir d’enfant de mes propres enfants, de leur couple et de leurs amis. Mes prières ont pour la plupart toujours été exaucées, certes avec du temps, mais toujours ! », confie François.

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Des pères de famille se recueillant devant l’icône de St Joseph, lors du pèlerinage des pères de famille à Vézelay, en 2011.

4Remercier Dieu pour les grâces reçues

Marcher vers un haut lieu de la chrétienté peut être aussi l’occasion de rendre grâce pour tout ce qui est arrivé de bon, de beau et de bien pendant l’année. Gildas, 42 ans, père de quatre enfants et contrôleur de gestion, s’exclame, en se remémorant le pèlerinage des pères : « Quelle richesse de pouvoir prendre du recul sur ma vie d’homme, de mari et de père de famille ! Ces jours de dépouillement permettent de redonner du sens à ce que je vis au quotidien, de rendre grâce pour les belles choses reçues et de remettre au Seigneur les difficultés dans la confiance ».

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Pèlerinage des pères de famille à Montligeon, juillet 2019.

Une démarche que François a également à cœur. Même si parfois il a attendu de longues années avant que le Seigneur entende ses prières, il aime à se souvenir de cette parole de Gaudi, l’architecte de la Sagrada Familia, à Barcelone, dont la construction n’en finissait pas : « Mon client n’est pas pressé ! », faisant allusion à Dieu lui-même. « Dans ce monde où règne l’impératif de l’immédiateté, sachons, avec le temps, reconnaître les grâces reçues suite à nos prières », invite François.

5Nourrir sa foi autrement

Pour François, le pèlerinage est aussi une manière de se mettre à l’écoute du Seigneur. Une attitude qu’il n’est pas facile à adopter dans une vie quotidienne bien remplie. « Je vais confier ce week-end au Seigneur, m’abandonner à lui et être à l’écoute de ce qu’il a à me dire à travers sa Parole et les échanges que j’aurai avec mes compagnons de route ».

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Pèlerinage des pères de famille à Cotignac, juillet 2019.

Quant à Pierre, 27 ans, jeune papa, ingénieur en informatique, il se réjouit à l’idée de pouvoir vivre et nourrir sa foi autrement. Très peu disponible la semaine, fatigué le week-end, il s’apprête à rejoindre Notre-Dame de Grâces, à Cotignac, pour vivifier sa foi endormie. « Je sais que je pourrai rencontrer un prêtre, me confesser, recevoir l’Eucharistie, et être pleinement disponible pour cela. Si je ne vais pas à Cotignac, ma foi s’endort car elle n’est pas suffisamment nourrie le reste de l’année. Le pèlerinage des pères me donne un vrai coup de boost ».

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