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Ici, une députée s’étonne, entre mépris et ignorance, de recevoir une invitation pour la messe annuelle des parlementaires. Mais elle se permet dans la même phrase, comme parlementaire, de dire à l’Église ce qu’elle doit faire ou ne pas faire. S’il n’y avait pas de séparation, elle serait convoquée à cette célébration. L’Église n’a pas à être jugée par une parlementaire sur la manière d’user de son temps. C’est cela, la séparation des Églises et de l’État : des invitations bienveillantes et non des injonctions méprisantes.