À l'occasion d'une mobilisation le 15 octobre en réponse à la décision de la justice ordonnant le déboulonnage de la statue de saint Michel aux Sables-d’Olonne, des parachutistes réunis autour de la statue ont entonné "la prière du para".
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La mobilisation pour maintenir la statue de l’archange saint Michel sur le parvis de l’église du même nom, aux Sables-d’Olonne, ne faiblit pas. Une importante manifestation, organisée par l’amicale Sablaise des parachutistes avec l’appui de la mairie et du Conseil départemental de la Vendée, s’est déroulée ce samedi 15 octobre et a réuni plus de 1.000 personnes, dont 300 anciens parachutistes.
Le 16 septembre dernier, la Cour administrative d’appel de Nantes avait confirmé la décision rendue en décembre 2021, estimant « que la statue de l’archange Saint-Michel, installée en octobre 2018 sur une place publique de la commune des Sables-d’Olonne, était un emblème religieux » et qu’elle devait être démontée.
Une décision qui est loin de faire l’unanimité. Jean-Michel Bruel, président de l’Amicale Sablaise des Parachutistes, a invité les citoyens à se mobiliser le 15 octobre afin de protester contre la décision de la justice : « Saint-Michel est le protecteur des Parachutistes. Nous souhaitons manifester notre attachement à cette tradition, à nos valeurs, à notre histoire. »
Des porte-drapeaux, anciens combattants et parachutistes sont venus de toute la France célébrer leur saint patron. Moment d’émotion, partagé sur Twitter par le maire des Sables-d’Olonne : la prière du para, entonnée par les parachutistes présents.
Dans son discours, le maire des Sables-d’Olonne, Yannick Moreau, a insisté : « Si la république est laïque, la France, elle, est chrétienne », tout en se demandant jusqu’où pouvait aller « la cancel culture » : « Tous les Saint Michel doivent-ils disparaître de l’espace public ? Tous les Saint-Michel doivent-ils être rayés de la carte de France? (…) Et l’étape d’après? Ce serait quoi ? La laïcisation de nos fêtes, de nos jours fériés ? De nos vacances de Pâques, de nos marchés de Noël ? »
Le combat continue puisque le maire de la commune a récemment annoncé avoir saisi le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative.