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Linsa, Mary, Hedwig, Beena et Lisbetha, sœurs dans la vie et dans la foi !

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Fides

Bérengère Dommaigné - publié le 06/02/23

Comme les cinq doigts de la main, Linsa, Mary, Hedwig, Beena et Lisbetha sont cinq sœurs d’une fratrie de sept enfants qui a grandi dans une famille catholique du Bangladesh. Un lien filial doublé d’une vocation commune, les cinq sœurs étant toutes devenues… religieuses !

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Dans la paroisse de Doripara à Gazipur, une ville près de la capitale Dacca au centre du Bangladesh, cette histoire est connue de tous. Car ce n’est pas tous les jours qu’on croise une famille dont les cinq filles sont religieuses ! Cinq sœurs d’une fratrie de sept devenues religieuses, mais toutes dans des congrégations différentes. Au Bangladesh, sœur Linsa vit à Khulna, où elle est supérieure d’une communauté. Sœur Mary Supriti Rozario travaille en tant que directrice de la Bottomley Home Girls’ High School dans la capitale, à Dacca. La sœur aînée, sœur Hedwig Rozario, était supérieure à Suihari et a récemment terminé son mandat tandis que sœur Beena est aujourd’hui supérieure générale de sa congrégation religieuse. Enfin, sœur Lisbetha est quant à elle missionnaire au Congo, où elle est supérieure de la congrégation des Missionnaires de la Charité. Reste leur nièce, sœur Lawrensa Rozario, qui travaille comme directrice adjointe d’un lycée de filles à Dhaka.

Toutes à des endroits différents donc, mais toutes unies néanmoins. « Dans la vie religieuse, nous sommes parfois confrontées à des peines et à des défis, alors nous restons en communion, nous partageons les joies et les souffrances en nous aidant mutuellement à grandir spirituellement, notamment grâce à un groupe privé Facebook », confie ainsi sœur Beena. 

Aimer Dieu n’est jamais une perte de temps

Quand on demande aux sœurs d’où viennent leurs vocations, toutes évoquent avec émotion leurs parents, décédés il y a plusieurs années, qui, dans leur simplicité, leur ont laissé un héritage : « Aimer Dieu et son prochain n’est jamais une perte de temps. » Leur père était chef de village et flûtiste et leur mère était femme au foyer. « Nos parents ont toujours mis Dieu en premier », racontent-elles. « Notre mère était une femme très pieuse, notre père aussi. Ils nous ont appris à faire confiance à Dieu. Sans la prière du soir, nous ne pouvions pas dîner. Notre mère nous a parlé un jour de l’exemple de sainte Thérèse de Lisieux, dont les quatre sœurs l’ont précédée ou suivie dans le choix de la vie consacrée. Et elle disait que le Seigneur nous appelle aussi à la consécration aujourd’hui. »

Mes sœurs aînées m’ont montré une vie simple et sainte et, surtout, une vie heureuse.

Sœur Mary Supriti, la plus jeune, raconte encore : « Dans notre famille, pendant mon enfance, il y avait une atmosphère de prière. Nos parents nous ont incités à être toujours proches de Jésus. Le soir, nous priions tous ensemble le chapelet. Le lien familial m’a beaucoup aidé dans ma vocation. » Elle ajoute : « Mes sœurs aînées m’ont montré une vie simple et sainte et, surtout, une vie heureuse. Leur travail, bienveillant et charitable envers les autres, m’a attiré et je me suis aussi décidé pour la vie religieuse. » En tant que petite dernière, Mary Supriti aimait beaucoup son père et vice versa. « Mon père a souffert de la séparation lorsque j’ai moi aussi quitté notre maison, mais il ne m’a pas empêchée de le faire ». « Ne faites rien qui puisse nous faire honte », disait-il encore à ses filles. « Aujourd’hui, nous sommes toutes heureuses et nous profitons de notre vie consacrée, en portant dans nos cœurs les enseignements de nos parents, en particulier la confiance en Dieu à tout moment, dans notre vie quotidienne », concluent les cinq religieuses.

Quant au curé de la paroisse de Doripara, le père Kajol Joachim, il se réjouit de pouvoir raconter l’histoire étonnante de cette famille, précisant que sur une population de 3.500 catholiques dans sa paroisse, il y a six prêtres, 10 frères religieux et 49 religieuses. « Le fait qu’il y ait six religieuses d’une même famille est, bien sûr, un fait extraordinaire. Je crois que les parents ont joué un rôle fondamental, en élevant les enfants avec l’amour de Dieu comme principal aliment », analyse-t-il.

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