Réjouissez-vous ! L’article que vous allez lire est entièrement gratuit. Pour qu’il le demeure et soit accessible au plus grand nombre, soutenez Aleteia !
*avec réduction fiscale
À Rome, empire des automobilistes et des scooters, la « bici » — comme on appelle le vélo de ce côté des Alpes — n’est habituellement pas traitée comme une « petite reine ». La conduite agressive du citoyen romain, les trous dans la chaussée ou encore les imprévisibles sanpietrini, petits pavés typiques de la cité, sont des adversaires sans pitié pour les inconscients qui se lancent sur deux roues et sans moteur.
D’ailleurs, le Giro d’Italia, équivalent du Tour de France sur la Botte, a pour habitude de commencer et de terminer à Milan. Mais pas ce dimanche : pour cette 106e édition, Rome a supplanté les Lombards, et est le théâtre du sacre du plus valeureux des cyclistes engagés. Si ce dernier, et tous ses vaillants adversaires, ne passent pas sous une arche de triomphe, un beau parcours leur est réservé : thermes de Caracalla, Circus Maximus, Colisée, Forum, place Navone, Château Saint-Ange…
Pendant un bref instant, le peloton a ainsi fait face à ce que les Romains nomment « Cuppolone », la majestueuse coupole de la basilique Saint-Pierre. Ce bref virage sur la célèbre via della Conciliazione rappelle l’édition de 1974, lancée depuis la place Saint-Pierre, et donc sur le territoire du Vatican, par le pape Paul VI. Elle avait été remportée par le « cannibale » Eddy Merckx.